La 13e �dition du Salon d�Alger ouvre ses portes aujourd�hui et se prolongera jusqu�au 10 du mois d�octobre prochain. Un �v�nement qui intervient dans une conjoncture difficile du fait de la mise en application des derni�res mesures contenues dans la derni�re loi de finances compl�mentaire et qui ont surtout port� sur la suppression du cr�dit automobile. Une disposition qui a eu l�effet d�une douche �cossaise sur l�activit� des concessionnaires qui ont vu leurs volumes de vente chuter sensiblement au cours de ces derniers mois. Et en d�pit de la r�action ordonn�e et l�gitime de ces derniers � travers le pr�sident de l�Association des concessionnaires alg�riens (AC2A) relay�e et amplifi�e par la presse nationale, le gouvernement a camp� sur ses positions et instruit les institutions concern�es pour l�ex�cution de ces d�cisions. Mais si pour les concessionnaires �il n��tait nullement dans leur intention de remettre en cause le bien fond� de ces mesures�, ils estiment cependant que �le gouvernement a p�ch� plut�t par pr�cipitation� en ne leur laissant que peu de temps pour se pr�parer et s�adapter � la nouvelle situation. Il est clair aujourd�hui que, r�sign�s, r�alistes et parfois philosophes, ils s�attellent pour la plupart � s�adapter � cette nouvelle donne en mobilisant les moyens n�cessaires : prospection d�autres voies pour redynamiser les ventes, recherche de terrains devant servir d�entrep�ts sous douane dans les r�gions propos�es par le gouvernement, mise en place de la logistique pour assurer le bon d�roulement des op�rations de d�barquement des v�hicules, etc. Face � cet acharnement qui ne dit pas son nom contre le secteur de l�automobile dans notre pays, les repr�sentants de diff�rentes marques semblent maintenant d�cid�s � passer � l�offensive en reconsid�rant leur strat�gie commerciale et de marketing pour ne pas sombrer dans la d�prime. Le Salon d�Alger est � ce titre une p�riode-test en vue de se repositionner dans le march�. Pour le reste, ce sont pas moins de 28 nouveaut�s qui seront propos�es aux visiteurs, un concept-car et des bolides de sport pour rehausser l�image et cr�er de l�animation dans les stands. On rel�ve cette ann�e l�absence attendue des banques qui ne sont plus impliqu�es dans le financement des achats auto. B. B. POUR SA CONVENTIION AFRIIQUE Audi choisit l�Alg�rie Le si�ge flambant neuf de Sovac a abrit� au cours de ces derniers jours une conf�rence internationale des importateurs de la marque Audi en Afrique. Cette premi�re dans le secteur de l�automobile en Alg�rie a r�uni une centaine d��trangers dont une vingtaine d�Allemands venus d�battre des activit�s du label Audi. Pour M. Oulmi, PDG de Sovac, �cette initiative s�inscrit dans le cadre de notre d�marche visant � promouvoir l�image de notre pays. Nous l�avons d�j� accompli lors de nos conventions nationales r�seau organis�es dans diff�rentes r�gions du pays, en pr�sence de repr�sentants du groupe Volkswagen, nous avons maintenant r�ussi � convaincre les responsables d�Audi sur l�opportunit� de retenir notre pays pour la r�union du r�seau africain. Nous avons pour cela mis en avant les arguments d�une meilleure situation s�curitaire et de bonnes infrastructures h�teli�res et a�roportuaires. Et permettez-moi de dire avec beaucoup de fiert� que l�ensemble des invit�s dont la majorit� venait pour la premi�re fois chez nous ont �t� agr�ablement surpris et sont repartis avec un excellent souvenir.� Le responsable de Sovac souhaiterait que l�initiative d�Audi puisse inciter les entreprises alg�riennes ayant des partenaires �trangers � faire de m�me. B. B. OUVERTURE AUJOURD�HUI DU SALON DE L�AUTO Comment relancer le march� ? Aujourd�hui, le Palais des expositions des Pins-Maritimes ouvre ses portes pour accueillir la 13e �dition du Salon de l�automobile qui, faut-il le souligner, intervient cette ann�e dans une conjoncture particuli�re. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - A l�occasion d�une conf�rence de presse anim�e hier par le pr�sident de l�association des concessionnaires d�automobiles AC2A, M. Mohamed Ba�ri, et le P-dg de la Safex, M. Rachid Gasmi, au Palais des expositions des Pins-Maritimes, les contraintes du march� national de l�automobile ont �t� au centre des interventions. Dans son allocution d�ouverture, le pr�sident de l�AC2A a tenu � rappeler qu��en d�pit des nouvelles mesures prises par le gouvernement, se traduisant par des contraintes tr�s fortes sur l�activit� des concessionnaires automobiles, ce Salon se tiendra quand m�me, contrairement � ce � quoi s�attendaient beaucoup de gens�. Des contraintes qui se r�sument �� diff�rentes taxes frappant les v�hicules ainsi que le chiffre d�affaires des concessionnaires, � des d�cisions relatives � la suppression du cr�dit � la consommation et � l�interdiction du d�barquement des v�hicules au port d�Alger�, a-t-il expliqu�, entre autres exemples. Afin d��clairer d�avantage les choses, M. Ba�ri s�est d�clar� ne pas �tre �contre des mesures visant � prot�ger l��conomie nationale, mais leur application aurait pu �tre introduite d�une mani�re progressive, pour donner ainsi aux diff�rents partenaires le temps de se pr�parer�. Mais ce que d�plore le plus l�AC2A, c�est justement �ce manque de concertation de la part des pouvoirs publics�, en interdisant le d�barquement des v�hicules au port d�Alger, alors qu�il y avait d�autres solutions qui pouvaient arranger les pouvoirs publics, les concessionnaires et les citoyens. �A ce jour, 100 % des v�hicules d�barquent � Alger. Ensuite, 40 % sont distribu�s dans l�Alg�rois et 30 % achemin�s par camion vers l�est et l�ouest du pays. Simple question de bon sens et de logique : on peut, sans bousculer tout le monde et interdire quoi que ce soit, inviter et, si n�cessaire, sommer les concessionnaires d�un c�t� et leurs consignataires et transitaires de l�autre, ainsi que les ports autres que celui d�Alger, � se pr�parer et � s�organiser de telle sorte que dans un d�lai d�une ann�e, ne d�barquent � Alger que les 40 % destin�s � la r�gion centre. R�sultat : le trafic du port d�Alger sera r�duit de plus de moiti� et tant les entreprises que les clients ne subiront pas les inconv�nients et les surco�ts actuels. Le trafic sur les routes baisse et donc les co�ts support�s par les clients baissent aussi�, a-t-il expliqu�. Quant aux pr�occupations majeures du gouvernement qui se r�sument principalement en la r�duction des importations et l�encouragement de la production locale, M. Ba�ri pense qu�il fallait attaquer le probl�me dans le fond, plut�t que de �mettre une s�rie d�obstacles aux concessionnaires, aux banques et aux clients et d�courager, au passage, les investisseurs�. Le v�ritable probl�me consiste, aux yeux de M. Ba�ri, dans le fait que �le march� est l�, les importations s�envolent et la production locale est inexistante �. R�sultat : un d�ficit � tous les niveaux. Du c�t� des concessionnaires, il y a lieu de relever, pour le moment, une baisse des ventes �valu�e entre 20 et 30 % depuis l�adoption de ces nouvelle mesures. Toutefois et pour venir � bout de ce probl�me, l�AC2A s�est dit pr�te � apporter sa contribution aupr�s des diff�rentes parties prenantes. �L�AC2A compte saisir les autorit�s concern�es afin de mettre en place un groupe de travail mixte o� les investisseurs potentiels (y compris les constructeurs), en collaboration avec les repr�sentants de l�Etat, se rencontreront pour � la fois adopter une approche commune et inviter les constructeurs � produire leur cahier des charges en vue de leur implication concr�te et effective dans la cr�ation et le d�veloppement d�un tissu industriel dans le secteur de l�automobile �, a-t-il annonc�. Et de conclure : �Ainsi, nous coupons court aux motifs r�guli�rement avanc�s pour clamer que l�assemblage de v�hicules dans notre pays est impossible, �conomiquement parlant �. De son c�t�, le pr�sident-directeur g�n�ral de la Safex, embo�tant le pas au pr�sident de la CA2A, s�est dit ne pas �tre surpris par la tenue de la 13e �dition du Salon de l�automobile, que beaucoup croyait impossible ou pouvant �tre rat�e pour cette ann�e. Mais au contraire, assure-t-il, �nous savions d�s le d�part que tout allait se passer comme pr�vu�. Pour conforter ses dires, M. Rachid Gasmi a relev� une meilleure participation cette ann�e par rapport � 2008, avec 61 participants et une surface d�exposition de 25 000 m2, � sup�rieure de 10 % � celle r�serv�e pour l��dition de l�ann�e pr�c�dente. Il a �galement affirm� que toutes les dispositions, que ce soit dans l�aspect s�curitaire ou organisationnel, ont �t� mises en place pour le bon d�roulement de cette manifestation internationale. Quant au volet pr�vu pour la sensibilisation contre les accidents de la route, M. Gasmi s�est dit d�sol� de voir seulement la DSN et la Protection civile r�pondre � leur invitation, dans une conjoncture o� l�on peut qualifier les statistiques sur le nombre d�accidents de la route d�inqui�tantes. M. M.
Salon d�Alger RENAULT Le losange se d�cha�ne La marque au losange a mis les bouch�es doubles pour �tre � la hauteur de l��v�nement et surtout des attentes de ses inconditionnels. Des espaces en nette progression pour pouvoir accueillir la grande diversit� de voitures qui compose le choix propos� aux Alg�riens. Une gamme qui se renouvelle � l�image du nouveau Sc�nic, de M�gane et de Campus restyl�e. C�est aussi le Kol�os, un SUV qui permet d�sormais � Renault Alg�rie de se positionner pour la premi�re fois dans ce segment. Et c�est surtout Fluence, un nom � la r�sonance po�tique, qui suscitera la curiosit�. C�est la nouvelle M�gane berline pr�sent�e en premi�re mondiale au dernier Salon de Francfort et qui d�barque en Alg�rie pour consolider la pr�sence de la famille M�gane. La marque Dacia propose une composition rafra�chie de sa gamme, Logan plus s�duisante que jamais, Logan MCV et Sandero. HYUNDAI YUNDAI Tendance moderniste Le leader le plus titr� revient avec un espace marqu� surtout par la pr�sence de la nouvelle i20 qui confirme la tendance moderniste chez le constructeur sud-cor�en inaugur�e avec la i10 et la i30. On retrouve naturellement l�ensemble du reste de la gamme avec les derni�res arriv�es, comme G�n�sis et Vera Cruz. Les vedettes de la marque en Alg�rie continuent � se pr�nommer Accent dans ses deux versions nouvelle et ancienne, i10 et Atos, Tucson ainsi que les utilitaires l�gers qui ont la cote aupr�s des utilisateurs locaux. En d�pit des circonstances difficiles du march� de l�automobile national, les ventes de Hyundai se situent toujours dans une fourchette appr�ciable. TOYOTA Une ic�ne de l�automobile L�ic�ne de l�industrie automobile japonaise, Toyota, promet de faire parler de lui au cours de cette �dition. Il ne veut pas se laisser d�motiver par les derni�res mesures du gouvernement. Sur son stand le visiteur se d�ambulera entre des mod�les qui ont marqu� le march� de l�automobile national. Yaris et son franc succ�s aupr�s des jeunes et des moins jeunes ; Corolla, une r�f�rence dans son segment, et l�incontournable Hilux qui s�est �rig� des ann�es durant comme pi�ce ma�tresse des ventes de Toyota Alg�rie. Il y aura aussi le mythique Land Cruiser dans son habillage moderne et plus cossu, le Prado qui attend son renouvellement apr�s une carri�re bien remplie et le FJ Cruiser, une r�plique de l�historique BJ 40 avec un style qui accroche et des performances qui confirment tout un savoir-faire de ce sp�cialiste du 4x4. Les nouveaut�s se pr�nomment Aygo, la benjamine revue et corrig�e, et la statutaire Avensis dans une finition mieux dot�e. B. B. NISSAN Le Murano change de peau Nissan retrouve son espace habituel dans le pavillon central avec une superficie aussi vaste que la diversit� de la gamme du constructeur japonais. Des produits qui ont acquis leurs lettres de noblesse depuis longtemps en Alg�rie. Qu�ils s�appellent TIIDA, Sunny, pickup, X-Trail, Pathfinder ou autres, ils suscitent confiance et assurance tant leur fiabilit� est aujourd�hui l�gendaire. Un label synonyme de bon choix. Pour cette ann�e, les visiteurs d�couvriront la nouvelle TIIDA diesel et le nouveau Murano. Deux v�hicules symbole du succ�s de Nissan ; le premier pour sa popularit� et son adaptation aux besoins d�une client�le ayant un grand choix dans ce segment, et le second porteur d�image de luxe et de raffinement. PEUGEOT Fid�le � la tradition Il reste le constructeur qui accorda l�attention voulue au Salon d�Alger d�s ses premi�res �ditions. Son stand se distinguait par sa modernit� et la qualit� de ses mat�riaux alors que la plupart se contentaient encore de formica et de moquette de bas de gamme. Pour cette ann�e, la participation de la marque au lion est on ne peut plus remarqu�e avec une 3008 rayonnante qui annonce une nouvelle fa�on de concevoir la voiture. Tout en reconduisant la charte identitaire de la marque, elle affiche de nouvelles valeurs pour un v�hicule qui tente de concilier plaisir de conduite et performance. Devenue une tradition, on note la pr�sence de la sportive 908 qui brilla de mille �clats aux derni�res 24 Heures du Mans. CHEVROLET Cruze pour relancer les d�bats L a marque � l��toile pr�sente essentiellement la nouvelle Cruze qui promet de jouer les premiers r�les tant son architecture et sa conception int�rieure ont connu une �volution qualitative remarquable. C�est une v�ritable rupture de style au sein de la maison. L��l�gance et la finesse sont de mise alors que l�habitacle offre une meilleure habitabilit�. Il va sans dire que les Spark, Av�o, Optra et Captiva retrouveront leur place dans l�am�nagement du stand. FORD Fiesta se diversifie L a nouvelle Fiesta avec des finitions in�dites occupera l�essentiel du stand de la marque am�ricaine � cette 13e �dition du Salon d�Alger. Elle se d�clinera en versions r�pondant aux sollicitations les plus r�currentes de la client�le alg�rienne. Elle fera �galement l�objet d�une tombola pour tout achat effectu� au cours de l��v�nement. On retrouvera aussi le reste de la gamme comme la Focus, Mond�o, Transit, Tourn�o et l�in�vitable Ranger qui s�est impos� par sa robustesse et sa fiabilit� aupr�s des professionnels alg�riens. KIA Mohave exhibe son luxe L a star du stand du plus ancien constructeur sud-cor�en, KIA, est sans aucun doute le Mohave. Un rutilant 4X4 qui incarne tout le savoir-faire de ce constructeur dans le domaine des tout- terrain. Une exp�rience acquise � travers des mod�les au succ�s plan�taire comme le Sorento avec ses bonnes capacit�s de franchissement et le Sportage qui a su s�duire pour sa polyvalence, ville et sentiers battus. Le Mohave est ainsi une nouvelle offre de KIA Alg�rie dans le segment du haut de gamme avec un rapport qualit�/prix/�quipement attractif comparativement avec la concurrence. A cela s�ajoute la nouvelle Cerato, plus raffin�e et autrement plus �l�gante. Plus de 60 000 v�hicules badg�s KIA ont �t� �coul�s depuis la cr�ation de KIA Motors Alg�rie. CITRO�N Des espaces innovants C�est un stand in�dit qui est propos� par la soci�t� Saida, repr�sentant exclusif de Citro�n dans notre pays. Un espace habill� aux nouvelles identit�s visuelles de la marque. Une participation qui intervient � un moment o� le constructeur aux chevrons voit ses ventes progresser d�une mani�re tout aussi in�dite sur le march� local. C�t� nouveaut�s, c�est la toute nouvelle C3 qui arrive � Alger en deuxi�me mondiale apr�s sa premi�re sortie au dernier Salon de Francfort. Une �volution stylistique et technologique qui repositionne la voiture dans une cat�gorie o� les concurrentes jouent des coudes et d�innovations pour se maintenir en haut du palmar�s. Elle viendra renforcer et diversifier encore plus la gamme aux c�t�s de la C3 Picasso qui a �t� lanc�e derni�rement en Alg�rie. L�autre nouveaut� est le Berlingo First 7 places qui se propose comme alternative aux taxieurs inter-urbains ainsi que pour des utilisations familiales et professionnelles. Il va sans dire que le visiteur pourra appr�cier l�ensemble des mod�les Citro�n depuis la C1 jusqu�� la C6. SUZUKI Des mod�les � succ�s L a marque japonaise arrive au Salon d�Alger pour la premi�re fois sous le giron du groupe Elsecom. Elle expose l�ensemble de la gamme particuli�rement la toute derni�re Celerio qui est pr�sent�e en premi�re nationale en version bo�te de vitesses automatique. Cette derni�re n�occultera pas la pr�sence d�une star authentique qui continue de charmer et de faire r�ver les petites bourses surtout en ces temps de disette bancaire, en l�occurrence Maruti. Il est m�me attendu que sa cote se relance face � la courbe ascendante des prix des autres mod�les et la suppression du cr�dit auto. Il y aura �galement les autres mod�les � succ�s, � l�image de Swift, du SX4 et du Grand Vitara. B. B. DIAMAL Pierre Labb�, nouveau patron L es affaires de Diamal sont d�sormais sous la responsabilit� d�un nouveau directeur g�n�ral en la personne de M. Pierre Labb� en remplacement de M. Gurvil rappel� par son groupe. M. Labb� occupait auparavant le poste de directeur g�n�ral de Bavaria Motors Alg�rie, le repr�sentant exclusif de BMW et de Mini en Alg�rie. Au cours de son s�jour � la t�te de cette derni�re, il a r�ussi � dynamiser les ventes de la marque allemande � travers une strat�gie de red�ploiement pertinente et une professionnalisation de plus en plus remarquable des diff�rentes structures de la concession. ENTRETIENS EXPRESS� M. OMAR REBRAB, PR�SIDENTDIRECTEUR G�N�RAL DE HYUNDAI MOTOR ALG�RIE : �Le gouvernement nous a pris de court� Le Soir d�Alg�rie : Comment se pr�sente la participation de Hyundai � cette 10e �dition du Salon d�Alger ? O. Rebrab : Comme d�habitude, la pr�sence de Hyundai au Salon d�Alger s�exprime par plusieurs nouveaut�s. Les visiteurs d�couvriront la nouvelle i20 qui renforcera notre pr�sence dans le segment des citadines, le rempla�ant du Tucson et G�n�sis en version berline et coup�. Il faut rappeler aussi que durant les premiers mois de l�ann�e en cours nous avons proc�d� au lancement d�autres nouveaut�s � l�image de la i30 qui commence � s�duire la client�le alg�rienne qui d�couvre un v�hicule moderne et particuli�rement fiable ainsi que le Vera Cruz qui constitue une nouvelle offre dans le haut de gamme. Comment avez-vous v�cu au sein de HMA la mise en application des derni�res mesures d�cid�es par le gouvernement ? En d�pit de ces circonstances d�favorables (suppression du cr�dit auto et imposition des taxes), nous avons maintenu nos pr�visions et notre business-plan et nous pouvons vous confirmer aujourd�hui que nous disposons des �nergies n�cessaires pour nous adapter � ce type de situations impr�vues. Bien au contraire, je vous informe que nos ventes sur certains mod�les ont connu une nette progression, essentiellement sur les nouveaut�s, les v�hicules lourds et les engins de travaux publics. Il est vrai toutefois que pour les v�hicules l�gers nos ventes, et � l�instar de tous nos confr�res, ont l�g�rement baiss� au cours de ces derniers mois en raison pr�cis�ment de l�arr�t du cr�dit � la consommation. Nous nous attelons pour notre part � prendre des initiatives de nature � relancer les ventes et offrir aux clients une alternative. Visiblement, la d�marche du gouvernement ne semble pas vous contrarier outre mesure... Les entreprises qui sont bien install�es et structur�es en Alg�rie, qui disposent d�un r�seau et des infrastructures n�cessaires et qui poss�dent un programme d�investissement ne peuvent pas �tre particuli�rement g�n�es par l�application de ces d�cisions. Chez HMA, nous avions d�j� dans notre strat�gie de d�veloppement la cr�ation de zones de stockage sous douane dans les principales r�gions du pays, Est, Ouest et Sud, afin de faciliter la livraison des v�hicules � leurs clients l� o� ils r�sident. Ces projets sont actuellement � un stade avanc� de leur r�alisation, notamment ceux de d�Oran et de Mostaganem. Il s�agit de deux importantes succursales qui seront dot�es d�un show-room, de grands ateliers d�entretien et de r�paration, d�un magasin de pi�ces de rechange et des espaces de stockage de v�hicules. C�est vous dire surtout que nous nous pr�parions pour anticiper sur cette d�cision mais la pr�cipitation du gouvernement ne nous laisse pas beaucoup de temps pour nous d�ployer correctement � l�Est et � l�Ouest. Il nous est pratiquement difficilement de trouver en deux mois des assiettes de terrain qui accueilleront les entrep�ts sous douane et mettre en place l�organisation et les moyens afin d�assurer le d�barquement dans de bonnes conditions de nos v�hicules. Nous avons par ailleurs command� 100 remorques pour le transport des v�hicules et qui sillonneront le pays pour livrer l�ensemble de nos agents. N��tes-vous pas tent� par la mise en place d�un cr�dit propre � HMA en faveur de vos clients ? C�est en effet l�un des axes de notre r�flexion actuelle. Mais nous avons toujours propos� � certains de nos clients des cr�dits limit�s dans le temps. Une forme de cr�dit que nous ne pouvons, ,en l��tat actuel des choses, g�n�raliser � toute la gamme et � nos clients dans toutes les r�gions du pays. Nous sommes en train d��tudier avec nos fournisseurs la possibilit� d�en faire b�n�ficier un grand nombre de clients. Il est �vident que cette �ventualit� n�cessitera la mobilisation de moyens importants et une organisation sp�cifique. M. MOURAD OULMI, PR�SIDENT-DIRECTEUR G�N�RAL DE SOVAC : �La situation est loin d��tre dramatique� Le Soir d�Alg�rie : Sous quels auspices se pr�sente la participation de Sovac au Salon d�Alger ? M. Oulmi : C�est une �dition anniversaire pour laquelle nous nous sommes intens�ment pr�par�s et accord� toute l�attention voulue. Elle intervient au lendemain des f�tes de l�A�d el-Fitr et en m�me temps que la rentr�e sociale. Sovac dispose aujourd�hui d�une place incontournable � cet �v�nement et la qualit� de nos stands n�a rien � envier aux salons internationaux. Les installations de l�ensemble des marques que nous repr�sentons sont con�ues selon les standards et la charte graphique des constructeurs et viennent droit d�Europe. Et chaque ann�e, nous nous effor�ons d�en am�liorer la qualit� et d�offrir � nos visiteurs le plus grand nombre de surprises. Pour cette �dition, nous proposons des espaces enti�rement r�am�nag�s avec une meilleure accessibilit� pour nos quatre marques. Une animation permanente et adapt�e conf�re plus de convivialit� � l�accueil des visiteurs. Concernant les nouveaut�s, je citerai notamment la nouvelle Polo pour Volkswagen, le nouveau Q7 de Audi, la nouvelle Superb chez Skoda et la berline moderne et �l�gante de Seat appel�e Exeo. Dans quelles conditions avez-vous accueilli les mesures gouvernementales visant la r�organisation du march� de l�automobile ? Il faut d�abord rappeler qu�� l�origine de ces d�cisions, il y a la crise financi�re qui a s�rieusement perturb� l��conomie mondiale et qui est arriv�e en Alg�rie un peu en retard. Elle s�est exprim�e notamment par une chute sensible des prix du p�trole entra�nant pour notre pays une baisse des exportations et donc une r�duction drastique du budget de l�Etat. Il �tait ainsi pr�visible et logique de voir le gouvernement r�agir par une d�cision de r�duire la facture des importations � travers les mesures contenues dans la derni�re loi de finances compl�mentaire. Nous n�avons pas � commenter ces d�cisions. Nous prenons acte. Quant � leurs incidences directes sur notre activit�, nous nous activons pour en r�duire l�impact en prenant les initiatives pour mieux nous adapter � cette situation nouvelle. Pour le cr�dit et contrairement aux affirmations des uns et des autres, nous estimons qu�il appartient aux institutions financi�res seules, particuli�rement celles qui en font leur sp�cialit�, d�en �tudier les cons�quences et sugg�rer des alternatives. Mais en dehors du cr�dit, est-ce que ces mesures ne vous d�couragent-elles pas dans la poursuite de votre programme d�investissement ? Certainement. Mais un entrepreneur doit savoir prendre des risques, se pr�parer et s�adapter � toutes les d�cisions et � toutes les situations de crise. C�est vrai que nous constatons une baisse de nos volumes et de notre chiffre d�affaires, c�est vrai que nous serons amen�s � revoir notre programme de d�veloppement et notre plan de recrutement mais nous devons rester r�alistes et optimistes car on est loin de la situation de faillite. Votre position actuelle ne vous laisse pas � l�abri des attaques de certains de vos envieux. Qu�en pensez-vous ? Il est aujourd�hui clair qu�un entrepreneur alg�rien qui investit dans son pays, qui r�alise de belles choses, qui travaille diff�remment, qui hisse de plusieurs crans la qualit� des infrastructures et des prestations et qui cr�e des dizaines d�emplois n�est pas bien appr�ci� par certains � la mauvaise foi bien av�r�e. Au lieu d�encourager les entreprises qui innovent et qui se distinguent par leur comp�titivit�, ces messieurs semblent mettre tout en �uvre pour nous maintenir dans la m�diocrit�. Du reste, cet acharnement contre ma personne reste pour le moins incompr�hensible et injustifi�. M. MARC BERGERETTI, DIRECTEUR G�N�RAL DE PEUGEOT ALG�RIE : �Le march� conna�tra une baisse importante� Le Soir d�Alg�rie : Le Salon d'Alger intervient cette ann�e dans un contexte r�glementaire difficile. Peut-on conna�tre votre commentaire face � cette situation qui ne semble pas inspirer la confiance chez les uns et les autres ? M. Bergeretti : Les diff�rentes mesures de la LFC 2009 impactant la distribution automobile en Alg�rie (arr�t du cr�dit � la consommation, lettres de cr�dit obligatoires), ainsi que la d�localisation des d�barquements hors du port d'Alger ont pour but de r�duire les importations. C'est une d�cision de l'Etat alg�rien que je ne commenterai pas. Par contre, il est clair que le march� sur la fin 2009 et sur 2010 va enregistrer une baisse importante qu'il est encore trop t�t pour chiffrer. Cela peut avoir comme cons�quences un ralentissement du rythme des investissements de notre r�seau et un report de recrutements pr�vus. Ceci �tant dit, la marque Peugeot continue, au regard de sa longue pr�sence en Alg�rie, � avoir pleine confiance dans la capacit� de d�veloppement � moyen terme du march� automobile alg�rien. Apr�s l'unanimisme du d�but, les derni�res mesures du gouvernement sont aujourd'hui diversement appr�ci�es par les concessionnaires. Quelle serait l'attitude adopt�e en d�finitive par Peugeot Alg�rie? Peugeot Alg�rie s'est d'ores et d�j� adapt� � la mesure de la LFC instituant la lettre de cr�dit comme mode de r�glement unique, assortie des certificats d'origine et de conformit� �tablis par des organismes tiers. Pour ce qui est du changement de port de d�barquement effectif au 1er octobre 2009, nous avons pris contact avec notre compagnie logistique GEFCO et nos partenaires logisticiens alg�riens afin de mettre en place toutes les dispositions n�cessaires d�s octobre. Nous pourrons en faire un bilan op�rationnel et �conomique d�but 2010 apr�s les premiers d�chargements, que ce soit � Mostaganem ou � Djendjen. Pouvez-vous nous �voquer la participation de Peugeot Alg�rie � cette 13e �dition du Salon d'Alger et des principales nouveaut�s qui y seront pr�sent�es? Rendez-vous sur le stand � partir du 30 septembre ! Indice : un mod�le � 4 chiffres figurera bien sur le stand... La fermeture de la succursale d'Alger et surtout des infrastructures du service apr�s-vente a p�nalis� la client�le de la r�gion d'Alger. Quelles sont les dispositions que vous avez prises pour att�nuer cette tension? Tout d'abord, nous nous excusons aupr�s de notre aimable client�le des d�sagr�ments occasionn�s notamment pour ce qui est du service apr�s-vente par la fermeture d�finitive du site principal de notre succursale alg�roise sis � Mohammadia le 31 juillet 2009, suite � la d�cision du propri�taire de reprendre ses locaux et ce, avant le terme normal du contrat. Nous avons trouv� un site de substitution pouvant abriter � terme l'ensemble des activit�s de notre succursale dans des surfaces plus importantes, modernis�es et conformes aux derniers standards Blue Box. Nous vous tiendrons inform�s prochainement des dates d�ouverture de ce nouveau site. Dans cette attente, nous avons sensibilis� l'ensemble des distributeurs de la marque sur Alger et les environs pour accueillir dans les meilleures conditions possibles les clients habituels de notre succursale.