Appliqu� depuis le 14 Ao�t dernier, le nouveau week-end ne semble pas convenir � tout le monde. Pis, cette mesure a sem� la pagaille au sein des institutions. Ces derni�res ont �t� oblig�es d�am�nager leur week-end � leur convenance. Ainsi, les soci�t�s ont vu leurs horaires �tre chamboul�s, tandis que les citoyens se sont retrouv�s dans une totale confusion. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le Conseil des ministres, a d�cid� de faire du vendredi et du samedi les jours de repos hebdomadaire. Apr�s une p�riode de flottement durant laquelle les travailleurs et les chefs d�entreprise �taient dans l�attente de plus de d�tails sur les modalit�s d�application de cette d�cision, le gouvernement, tout en pr�cisant que le vendredi restera une journ�e officielle de repos, a laiss� le choix aux entreprises de d�cider par elles-m�mes de leur deuxi�me journ�e de repos. Cons�quence de cette situation : chacun a son week-end. S�exprimant sur le r�am�nagement du travail suite au nouveau week-end semi-universel, le ministre du Travail et de la S�curit� sociale, M. Tayeb Louh, a affirm� que le vendredi restera jour de repos officiel, tant que les dispositions de la loi n�auront pas �t� modifi�es. En pr�cisant, � ce sujet, que si pour l�administration l�organisation du travail a �t� d�cid�e par un d�cret ex�cutif, le secteur �conomique doit, pour sa part, d�finir la r�partition du travail en fonction des 40 heures que l�employ� doit assurer pendant cinq jours de la semaine. Dans le cas o� une entreprise ne peut assurer ses 40 heures de travail pendant cinq jours, cette derni�re compensera les heures restantes le samedi ou le vendredi, en fonction de son organisation. Une mesure qui semble avoir supprim� d�finitivement la notion de week-end en Alg�rie. Mis � part le vendredi qui doit rester �intouchable � en raison des sensibilit�s religieuses, chaque institution a d�fini la r�partition de ses heures de travail. De ce fait, les fonctionnaires ne pourront plus profiter de la totalit� du week-end. Pour leur part, les citoyens vivent dans une totale confusion. Auparavant, les jours du repos et de travail �taient clairs, alors qu�avec ce �chamboulement�, le citoyen n�est m�me pas inform� des jours de fermeture des entreprises. Quant aux �tablissements scolaires, la question qui semblait avoir �t� tranch�e est encore d�actualit�. Ceux-ci vont d�sormais ouvrir le samedi ainsi que l�apr�s-midi du mardi. Pour compenser, entre autres, la journ�e du jeudi, notamment pour les classes � double vacation. Les banques et institutions financi�res qui ont d�j� adopt� le week-end semi-universel, n�ont pas � chang� leurs habitudes. Concernant les journaux, apr�s avoir d�cid� de les faire para�tre les vendredis, les directeurs de presse ont �t� contraints de revenir sur leur d�cision. La cause ? Les imprimeries, organismes �tatiques, avaient refus� d�imprimer les quotidiens pour le vendredi. Le samedi, cens� remplacer le jeudi comme jour ch�m� et pay�, n�arrange pas beaucoup de secteurs, tenus de travailler pendant cette journ�e. C�est le cas de la poste, qui a d�cid� de fermer uniquement le vendredi. L�enseignement sup�rieur, qui a annonc� sa d�cision de fermeture vendredi et samedi, avant les vacances d��t�, sera-t-il aussi oblig� de revoir son calendrier ? En ce qui concerne les entreprises, � chacune son calendrier. Sans prendre la pr�caution d�afficher des notes pour informer les citoyens des heures d�ouverture et de fermeture. Ces derniers sont d�concert�s, et la formule du vendredi-samedi ne leur semble pas aussi claire que celle du jeudi-vendredi.