Pr�sent aux travaux de la session ordinaire du conseil f�d�ral de la wilaya de Tizi-Ouzou issu du congr�s f�d�ral d�il y a quelques jours, le premier secr�taire du FFS, Karim Tabou, a livr� quelques observations critiques sur la situation politique du pays. �Un pays qui ne conna�t pas de vie publique�, dira en substance le premier secr�taire du parti d�Ait Ahmed, critiquant la fermeture du champ de l�expression et de l�action aux acteurs de la vie politique, syndicale, aux d�fenseurs des doits de l�homme, voire m�me aux cr�ateurs et aux acteurs de la vie culturelle. �Les militants des droits de l�homme, des militants associatifs, des journalistes, des syndicalistes, des militants politiques sont r�prim�s, emprisonn�s pour leurs activit�s civiles et politiques. Des militants subissent des interdictions professionnelles. Tabou, qui a assist� aux travaux du conseil de la f�d�ration de Tizi-Ouzou, a affirm� qu��aujourd�hui encore, on censure les livres�. �Il y a une volont� de normalisation violente des militants et de la soci�t� en g�n�ral�, a ajout� le premier secr�taire du FFS, qui a pr�cis� que le FFS fait l�objet de man�uvres incessantes de d�stabilisation de la part du pouvoir dont l�objectif est de le punir pour son engagement �constant et in�branlable� pour le changement. Cette r�union, qui est plac�e, dit-on, sous le signe du red�ploiement et de la restructuration organique, a vu l�installation de commissions et de l�ex�cutif f�d�ral. Elle se tient � un moment o� sept P/APC �lus sous les couleurs du FFS tentent d�organiser la riposte contre leur exclusion des rangs du parti. Une conf�rence de presse est convoqu�e pour aujourd�hui dimanche par les maires protestataires � l�adresse desquels Tabou n�a eu, durant son petit la�us d�hier, qu�une allusion sibylline : �Ceux qui veulent applaudir Bouteflika n�ont qu�� aller au RND, au FLN...�