La loi de finances et du budget de l�ann�e 2010 a �t� pr�sent�e, hier, devant les membres de l�Assembl�e populaire nationale. Plusieurs d�put�s ont demand� l�ajournement de cette pl�ni�re en solidarit� avec les supporters et les joueurs de l��quipe nationale. Des requ�tes rejet�es en bloc par Abdelaziz Ziari. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les d�put�s n�avaient vraiment pas le c�ur au travail, hier, � l�occasion la premi�re s�ance pl�ni�re consacr�e � la pr�sentation de la loi de finances et du budget de l�ann�e 2010. Une situation � mettre sur le compte de l�agression caract�ris�e dont ont �t� victimes les joueurs et les supporters de l��quipe nationale de football. Au cours de la s�ance de la matin�e, trois d�put�s ont pr�sent� des points d�ordre pour d�noncer les exactions et les violences commises au Caire. Tous ont �t� rejet�s par Abdelaziz Ziari, le pr�sident de la Chambre basse du Parlement. �L�homme politique ne doit pas jeter de l�huile sur le feu. Cet �v�nement sportif est peut-�tre important, mais ce que les ministres ont � nous dire l�est bien plus�, dira-t-il, avec une pointe d�ironie, au bout de la troisi�me interpellation. Lass�s par ces propos, de nombreux parlementaires d�cident de quitter la salle. Mieux, Abdelaziz Ziari restera imperturbable lorsque une foule compacte s�est amass�e devant l�entr�e principale de l�Assembl�e. Des jeunes surexcit�s qui demandaient une aide financi�re pour pouvoir acheter des billets d�avion pour Khartoum. Les choses rentreront dans l�ordre suite � l�intervention de policiers des unit�s d�intervention. Certains d�put�s se sont engag�s sur place � acheter des billets pour une dizaine de jeunes. Une action contest�e par certains responsables de l�administration de l�Assembl�e, ces derniers craignant que la nouvelle se propage telle une tra�n�e de poudre. La foule finira par quitter les lieux aux environs de 13h30. Les �tats-majors des groupes parlementaires du FLN et du RND ont d�battu la question du financement des charters au cours de la pause-d�jeuner. R�sultats : le parti du Front de lib�ration nationale et l�ensemble de ses parlementaires ont d�cid� d�affr�ter deux appareils, tandis que le Rassemblement national d�mocratique a lanc� une campagne de cotisation aupr�s des �lus des deux chambres. Lors des d�bats, qui ont d�but� lors de la pl�ni�re de l�apr�s-midi, les intervenants ont tous d�nonc� les actes de violence du Caire. L�un d�eux reviendra une nouvelle fois � la charge pour demander le report des s�ances consacr�es � la loi de finances. Une requ�te d�finitivement rejet�e par Ziari.