Le Snapap, unique syndicat du personnel des services communs de l�universit�, avec un taux de syndicalisation de 75%, lance un mot d�ordre de gr�ve pour les 23 et 24 du mois en cours avec un sit-in le 1er jour devant le rectorat et le 2e jour devant la direction des �uvres sociales universitaires. Ce syndicat s�est adjug� la majorit� par rapport � l�UGTA avec l�adh�sion, depuis 2008, de 5 r�sidences universitaires. Le logement social, LSP et FNPOS, le recrutement et la carri�re des fonctionnaires, la formation et les �uvres sociales sont les points principaux de la plateforme de revendications de la coordination syndicale de l�universit�. Celle de la DOU Centre, qui inscrit ses dol�ances dans le m�me cadre, se plaint �galement d�entraves administratives � ses activit�s syndicales, des intimidations visant ses membres individuellement, des mutations arbitraires de d�l�gu�s syndicaux avec suspension de salaires, d�abus de pouvoir� Contest�, injustement semble-t-il, par l�administration des �uvres universitaires au plan de la repr�sentativit�, le Snapap, qui se d�clare majoritaire, lance un d�fi � la DU centre de traiter les 2 syndicats sur le m�me pied d��galit� en leur demandant de prouver leurs repr�sentativit�s respectives. Les probl�mes de cette coordination syndicale auraient commenc� avec l�adoption de la plateforme de revendication en assembl�e g�n�rale des travailleurs, affirme le responsable concern�. Depuis, les reports des rendez-vous donn�s pour d�battre des dol�ances des travailleurs se multiplient et le directeur n�a pas une minute � consacrer aux repr�sentants de travailleurs. Le Snapap d�range en exigeant une inspection g�n�rale de la gestion des �uvres sociales au moment o� le directeur aurait signal�, lui-m�me, des d�penses douteuses de 4 millions de dinars. Un audit aurait �valu� les m�mes d�penses � 6 millions de dinars, pr�cise-t-on lors d�un point de presse organis� le 16 de ce mois. On s��tonne que cette situation n�ait pas emp�ch� le m�me directeur de donner le quitus au bilan de la commission des �uvres sociales en violation de la r�glementation en vigueur. Ladite commission, rappelle-t -on, est d�sign�e et renouvel�e par l�UGTA � chaque fin de mandat afin d�obtenir le budget des �uvres sociales de l�ordre de 5 millions de dinars. Par ailleurs, la commission sociale est compos�e exclusivement de g�rants des foyers selon les plaignants du Snapap qui expriment ainsi leur doute vis-�-vis de la gestion de ceux qui sont � la fois juge et partie. Les deux coordinations r�clament, d�une m�me voix, l�attribution d�un reliquat de 25 logements, d�un quota de 250 logements attribu�s int�gralement en 2004, au personnel enseignant alors que 40% reviennent de droit aux travailleurs. Il a fallu recourir � une gr�ve pour que l�administration consente � donner 30 logements sur les 55 dus aux travailleurs. Le Snapap n�a pas cess� de r�clamer le reliquat ainsi que 40% de 120 autres logements nouvellement attribu�s � l�universit�. Il y a �galement un programme de 230 logements LSP qui auraient d� d�marrer au d�but de cette ann�e et qui accuse un nouveau retard ajout� � d�autres plus anciens, et ce, malgr� le premier versement de 400 000 DA effectu� par chacun des 185 inscrits. Toujours dans le m�me ordre d�id�es, le FNPOS aliment� par les cotisations des travailleurs depuis une dizaine d�ann�es ne profite gu�re aux personnels de l�enseignement sup�rieur. Les 150 logements r�alis�s � Dra�-Ben-Khedda ne concernent en rien l�universit�, ils ne repr�sentent rien par rapport � la demande enregistr�e. Au plan de la formation et de la gestion des carri�res, les deux coordinations d�noncent l�absence d�un plan de formation concert� entre l�administration et le partenaire social, l�ouverture d�un service charg� de cette activit� n�a servi � rien, le budget de la formation est renvoy� 2 ans de suite � la tutelle, les candidats au concours sont envoy�s sans aucune pr�paration leur permettant de r�ussir aux examens. Les promotions, quant � elles, se font en catimini et � la t�te du client. Lorsqu�elles concernent le commun des travailleurs, elles se font dans un poste qui ne correspond pas au profil du concern�, avec l�arri�re-pens�e d�un rejet au niveau de la Fonction publique. Les recrutements se font sans concertation avec le partenaire social, en d�pit du bon sens et des besoins. Dans les r�sidences universitaires, par exemple, le n�potisme bat son plein, on retrouve trop de gens de la m�me famille ou ayant des liens familiaux, indique un d�l�gu�. Les agents de s�curit� et le personnel de la sant� ne sont pas pr�par�s � l�exercice de leurs fonctions, selon le coordinateur de la DOU Centre. Le Snapap d�plore, enfin, le fait que les assurances contract�es par l�universit� aupr�s de la SAA et de la CAAR ne soient pas group�es de fa�on � faire b�n�ficier les travailleurs d�un capital retraite comme pr�vu lors d�un accord avec le recteur, il regrette aussi la discrimination entre les enseignants et le reste du personnel en mati�re d�assurance auto, les premiers b�n�ficieraient de 60% et les seconds de 50%, signale-t-on.