Les fonctionnaires de l'université exigent la revalorisation des salaires (salaires de base et indemnités) ainsi que l'attribution de quotas auparavant attribués aux enseignants (30+25), quotas que les fonctionnaires demandent d'être revus en leur faveur. Les fonctionnaires de l'université Mouloud-Mammeri, structurés dans le Snapap, ont organisé hier une journée de protestation et un rassemblement devant le rectorat pour exiger la satisfaction des revendications contenues dans une plate-forme élaborée mardi dernier durant l'assemblée générale organisée par la coordination récemment créée. L'université était ainsi paralysée, car tous les départements et même des cités universitaires ont répondu favorablement à l'appel. Les revendications, classées en quatre catégories, sont d'ordre socioprofessionnel. Une copie de la plate-forme a été remise au recteur de l'université en le prévenant que si d'ici à samedi une réponse claire n'est pas donnée — vu que 80 % des revendications relèvent des problèmes internes, donc peuvent être réglées par le recteur —, les autres relevant de la tutelle, un préavis de grève sera lancé. Les fonctionnaires de l'université exigent la revalorisation des salaires (salaires de base et indemnités) ainsi que l'attribution de quotas auparavant attribués aux enseignants (30+25), quotas que les fonctionnaires demandent d'être revus en leur faveur. L'autre volet qui a suscité le mécontentement est la gestion de la carrière professionnelle. En effet, les syndicalistes revendiquent la permanisation du personnel vacataire, “avantager la promotion au choix et par voie de qualification professionnelle”, “organiser des cycles de formation et de perfectionnement de façon régulière pour tous les travailleurs sur site”, “organiser des séminaires et conférences pour une meilleure gestion des ressources humaines de l'université”, “l'exonération des frais d'inscription à l'UFC pour tous les travailleurs”… D'autres revendications concernant les œuvres sociales ont été énumérées par les travailleurs. Dans un point de presse animé par M. Chikhi, secrétaire général du Snapap, et Rabah Kadri, délégué syndical de la coordination Snapap de l'université de Tizi-Ouzou, ces derniers ont lancé un appel pour les autres universités à l'échelle nationale afin de rejoindre le Snapap de Tizi-Ouzou et leur mouvement de protestation et la non-participation de leur syndicat à la bipartite UGTA-gouvernement. K. S.