La recrudescence des agressions pr�s des �tablissements scolaires suscite de vives inqui�tudes chez les parents, les p�dagogues et les psychologues. C�est une nouvelle forme de d�linquance qui prend une mauvaise tournure. Des actes de violence font surface aux alentours des coll�ges. Les �l�ves, et m�me les enseignants, subissent toutes les formes de f�rocit� : agressions � l�arme blanche, racket, commerce de drogue et harc�lement sexuel. Des bandes de jeunes gens oisifs, sans aucune activit�, qui font des �tablissements scolaires leurs lieux privil�gi�s, pour s'attaquer � des adolescents na�fs et sans d�fense. Il s�agit de v�ritables voyous qui se livrent � l�harc�lement des coll�giens � longueur de journ�e, dans les rues avoisinants les structures de l��ducation. En toute impunit�, ils n'h�sitent pas � utiliser des objets tranchants pour racketter leurs victimes. Ce fl�au touche particuli�rement les �tablissements scolaires des quartiers populaires : CEM A�n Defla, CEM Mohamed-Salah Zouaoui, lyc�e Adjabi, lyc�e Oued Ma�z� M�me le CEM Mohamed- Abdou et le lyc�e 1er-Novembre, situ�s en plein centre-ville, ne sont pas �pargn�s. Devant ce scandale, qui prend de l�ampleur, les consciences citoyennes des responsables sont interpell�es, aux fins d�apporter des solutions appropri�es, pour garantir la protection des enfants dans l�entourage de l��cole. Des parents d��l�ves r�v�lent, �une baisse de vigilance de certains p�res de famille�, ils estiment que �la s�curit� devrait �tre assur�e par la pr�sence accrue des agents de l�ordre public�. Selon nos interlocuteurs, les policiers doivent multiplier les rondes aux heures de sortie des classes.