Le mouvement de d�brayage des praticiens de la sant� publique a �t� reconduit, hier, pour sa deuxi�me semaine cons�cutive. Cette gr�ve cyclique de trois jours a enregistr�, au premier jour de cette semaine, un taux national de suivi de 89 %, selon un communiqu� du Syndicat national des praticiens de la sant� publique (SNPSP). A Alger, le taux de suivi de la gr�ve a atteint, selon la m�me source, 83% ; le plus �lev� ayant �t� enregistr� � Skikda (97 %). Le Snpsp d�nonce le mutisme du minist�re de la Sant�. �Le silence du minist�re de la Sant� en dit long sur l�int�r�t qu�il accorde � la sant� publique�, regrette le docteur Ly�s Merabet, pr�sident du SNPSP. Malheureusement, poursuit-il, �les priorit�s ne sont pas per�ues de la m�me mani�re par les praticiens et le minist�re de la Sant�. Merabet d�nonce, ainsi, la position du minist�re de tutelle qu�il qualifie d��incompr�hensible �, ajoutant que cela �ne servira ni les int�r�ts des praticiens, ni ceux du minist�re, mais se r�percutera n�gativement sur la prise en charge des malades�. Il d�nonce �galement �cette attitude de m�pris� et souligne l�urgence de trouver des solutions concr�tes au niveau de la tutelle. �Malgr� une large adh�sion � la gr�ve � travers le territoire national, le service minimum est assur� au niveau des Etablissements publics de sant� de proximit� (EPSP) et des Etablissements publics hospitaliers (EPH)�, ajoute, par ailleurs, le SNPSP.