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SNMG, ALLOCATIONS FAMILIALES ET MUTUELLES DES �UVRES SOCIALES AU MENU DE LA TRIPARTITE Les questions qui risquent de diviser Ouyahia, Sidi-Sa�d et le patronat ?
Le point relatif � la r��valuation du salaire national minimum garanti (SNMG) ne sera abord� qu�� une heure tardive de la tripartite et son annonce est attendue pour aujourd�hui dans la matin�e. C�est le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui en a fait �tat, � l�issue de l�ouverture de la r�union regroupant le gouvernement, l�UGTA et le patronat, dont les travaux se tiennent depuis hier � huis clos � la r�sidence El- Mithak. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Au total, six points sont inscrits � l�ordre du jour de cette 13e tripartite. Il s�agit des questions relatives aux �r�cents d�veloppements �conomiques sur la sc�ne nationale, au bilan et perspectives du dispositif de facilitation de d�part � la retraite avant l��ge l�gal, instaur� par l�ordonnance n�97-13 du 31 mai 1997, des dossiers des allocations familiales et des mutuelles sociales, de l��valuation et de la perspective du pacte national �conomique et social et de la r��valuation du SNMG�. Il s�agit, � vrai dire, d�un ordre du jour qualifi� de �sensible� et qui risque de provoquer des tensions entre les partenaires de ce treizi�me rendez-vous social. Ainsi, les points relatifs aux allocations familiales, aux mutuelles sociales et au d�part � la retraite sont d�ores et d�j� per�us comme des questions qui f�chent, d�o� la question de savoir si �l�UGTA serait pr�te � c�der sur le dossier des mutuelles sociales ou � faire des concessions sur le dossier du d�part � la retraite �. Du c�t� du patronat, l�on n�a pas h�sit� �galement � faire ouvertement des r�serves sur le dossier des allocations familiales ou encore � rappeler au Premier ministre �l�absence de dialogue et de concertation lorsqu�il s�agit d��laborer des dispositifs li�s � l��conomie nationale�. Ahmed Ouyahia, en sa qualit� de Premier ministre, a tent� d�embl�e de donner des garanties aux uns et aux autres. Il dira, � ce sujet, que �l�Alg�rie peut actuellement engager de grands programmes publics pour am�liorer le bien-�tre de sa population, offrir des plans de charges massifs aux entreprises et am�liorer les conditions de ses travailleurs �. �Cette politique ne sera fructueuse et surtout durable � terme qu�au prix de r�formes � approfondir, d�un consensus plus solide autour de l�int�r�t national et d�efforts pour gagner la bataille de la qualit� et de la comp�titivit�. C�est � ce prix et � ce prix seulement que nous atteindrons le statut de pays �mergent et que nous garantirons la viabilit� � terme de notre politique sociale au b�n�fice de notre peuple�, dira Ouyahia lors de son intervention qui n�a dur� qu�une quinzaine de minutes. Le patronat, par la voix du pr�sident de la Conf�d�ration g�n�rale des op�rateurs et entrepreneurs alg�riens (CGOEA), a annonc� la couleur en portant � la connaissance du premier repr�sentant des pouvoirs publics qu��il y a eu un manque flagrant de strat�gie dans laquelle doit �tre ins�r�e la PME-PMI alg�rienne�. Pour M. Habib Yousfi, durant quatre ann�es, il n� y a pas eu de dialogue. Et d�indiquer que des mesures ont �t� prises par les pouvoirs publics dans le domaine �conomique (loi de finances compl�mentaire 2009), sans que les parties concern�es aient �t� consult�es. Pour sa part, le secr�taire g�n�ral de l�UGTA axera son intervention sur la n�cessit� de �r�tablir la justice sociale� et de redonner �aux travailleuses et aux travailleurs la possibilit� de s��panouir socialement�. Abdelmadjid Sidi-Sa�d, dont l�intervention n�a dur� qu�une douzaine de minutes, a plaid� pour �une justice sociale et �conomique �. En somme, les accords qui marqueront cette 13e tripartite se joueront, selon des observateurs, en prolongation. Un arbitrage du premier magistrat du pays n�est pas � exclure. A. B.