Le d�veloppement de la mon�tique reste encore balbutiant, en qu�te de progression, de reconfiguration. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) -A l�initiative de l�Agence fran�aise pour le d�veloppement � l�international des entreprises UbiFrance, en collaboration avec l�ambassade de France en Alg�rie, une rencontre d�affaires sur la mon�tique et l�informatique bancaire s�est tenue hier, � laquelle ont particip� des op�rateurs fran�ais, dont certains d�j� install�s dans notre pays, qui ont pr�sent� leurs �quipements, solutions et expertise dans ce domaine et tent� de nouer des contacts. Mais aussi des repr�sentants de l�establishment bancaire et financier et du secteur des technologies de l�information et de la communication. L�occasion de faire le point sur la situation de la mon�tique en Alg�rie, un bilan au demeurant mitig�. Un secteur encore balbutiant, �mergent comme le constate le directeur g�n�ral de la Soci�t� d�automatisation des transactions interbancaires et mon�tiques (Satim, filiale de banques alg�riennes), El Hadj Alouane. Ainsi, quelque 850 000 cartes interbancaires sont op�rationnelles � la fin 2009 et l�objectif est d�atteindre un million de CIB � court terme. Comme la mon�tique conna�t un d�veloppement certain avec la mise en circulation, par Alg�rie Poste, de pr�s de 6 millions de cartes magn�tiques de retrait CCP dont seulement 2 millions sont activ�es. Voire un montant de 25 000 milliards de dinars de transactions mon�taires a �t� enregistr� en 2008 au niveau des bureaux de poste. De m�me, la mise en place des distributeurs automatiques de banque (DAB) et des Terminaux de paiement �lectronique (TPE) au niveau des commer�ants se fait graduellement. Plusieurs centaines de DAB et de TPE sont d�j� op�rationnels ou en projets � travers le pays, la place bancaire et postale tablant sur des milliers de DAB et TPE en usage. De fait, le d�veloppement de la mon�tique en Alg�rie est pass�, selon le d�l�gu� g�n�ral de l�Association des banques et �tablissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhalfa, du stade infrastructurel et d�ploiement du r�seau des porteurs de cartes et acceptants au stade des questions li�es � l�exploitation (tarification, gestion des �couacs� et autres incidents, valorisation des comp�tences�). Selon le repr�sentant de l�ABEF, l��tape actuelle est celle de l��expansion � attendue en termes de millions de porteurs et milliers d�acceptants, de la gestion au d�tail� Dans ce sens, M. Benkhalfa �voque la configuration, l�organisation d�un groupement interbancaire bancaire mon�tique efficient � l�horizon 2010. Comme il faut noter la possibilit� de payer les factures d��nergie par la mon�tique, l�introduction envisag�e des cartes de p�age pour le paiement des futurs modes de transport� N�anmoins, le d�veloppement de la mon�tique reste encore en qu�te de progression, notamment en termes de p�n�tration des TPE et l�usage des cartes par les commer�ants. Ce qui reste encore probl�matique, et ce, au regard de l�ampleur des transactions commerciales et financi�res informelles, illicites au demeurant, la persistance de la culture du paiement �cash�, d�une bancarisation encore faible, d�un manque de confiance dans les moyens de paiement �lectronique. Voire l�utilisation des cartes uniquement pour le retrait uniquement. Outre une gestion peu dynamique et encore al�atoire de la chose mon�taire, une interaction et symbiose encore insuffisantes entre tous les acteurs concern�s de la place bancaire et financi�re�.