En prévision d'une très prochaine rencontre avec Ouyahia, deux membres de la Cccwb sont retenus dans la délégation. Il s'agirait de MM. Kacimi et Abdedou. La division au sein de la Cccwb Bouira née depuis l'interwilayas de Tizi Ouzou à laquelle des membres de la coordination de Bouira ont participé, continue à faire la une dans les rangs de la Cccwb. Ces derniers jours, la scission s'est transformée en véritable opposition entre anti et partisans du dialogue. «La vraie raison de la division réside dans la position à adopter face à l'invitation du chef du gouvernement». Depuis la décision du chef du gouvernement d'accepter les préalables posés à Raffour, de nombreux délégués tentent de se positionner. L'exemple d'un délégué de Bechloul, exclu du mouvement pour non-respect du code d'honneur, reste édifiant. Depuis quelques jours, ce délégué multiplie les actions pour faire pression et revenir sur la scène. S'agissant des contacts en vue d'une rencontre avec le gouvernement, une source proche de l'aile dialoguiste parle d'une liste de personnes issues des 3 coordinations en l'occurrence Tizi Ouzou avec 4 délégués, Béjaïa 3 et Bouira 2 représentants. Si une autre source avance une participation plus importante avec 6 émissaires de la Cadc, 4 de la Cicb, 2 de la Cccwb, la certitude du choix d'un animateur de M'chedallah et d'une figure du mouvement à Taghzout est presque confirmés. L'autre aile qui refuse toute démarche susceptible de faire aboutir le dialogue se confine dans sa logique d'une double opposition: envers le gouvernement mais aussi en direction des autres membres de la Cccwb. Cette aile qui regroupait 3 comités: Haïzer, Bechloul et Bouira-ville a été rejointe dans sa position par le comité autonome d'El Esnam. L'annulation d'un meeting qui devait regrouper des délégués de Béjaïa et de Tizi Ouzou agit contre le groupe qui perd de plus en plus de crédibilité. «La région a été assez pénalisée pour continuer à l'être...», commentera un citoyen qui ajoutera: «Maintenant que l'ensemble des revendications et les conditions à un dialogue sont concrètement réunies, il n'y a plus de raisons à bouder cette opportunité. Ceux qui activent contre, sont nourris d'intentions personnelles.»