Un cycle de formation portant sur �l�art de l�acteur� et �l��ducation vocale� a �t� cl�tur�, jeudi, au th��tre r�gional de Skikda, par une repr�sentation sc�nique du r�sum� des techniques apprises par les 13 acteurs durant la semaine du 17 au 24 d�cembre. �Les 13 acteurs qui ont b�n�fici� des rudiments de l�actorat ont mont� un spectacle fait de situations qu�ils ont cr��es eux-m�mes�, explique le professeur Mayouf Omor, professeur � l�ISMAS, Institut sup�rieur des m�tiers et des arts du spectacle de Bordj-El- Kiffan, charg� du premier volet cit�. L�action s�inscrit dans le cadre d�un vaste programme national qui vise le perfectionnement de l�interpr�tation sc�nique et la valorisation du m�tier de l�acteur � travers le recours aux m�thodes de Constantin Stanislavski, immortalis�es � l��cran par le jeu d�acteurs, notamment Marlon Brando, James Dean, Robert de Niro, �l�ves de l�Actors�studio, la fameuse �cole de Manhattan dirig�e par Lee Strasberg et Elia Kazan. Dans le m�me contexte, se tient actuellement au th��tre r�gional, depuis le 26 d�cembre et jusqu'au 1er janvier, un autre cycle sur �l�expression corporelle�, dont les pr�ceptes seront dispens�s par le professeur El-Habes Slimane. Prochainement, selon la directrice Sonia Mekkiou, se tiendront des interventions th�oriques, des conf�rences portant sur des th�mes li�s au 4e art et toute une s�rie de manifestations visant � satisfaire les principaux besoins et facettes de l�acteur. �Nous allons agir par paliers�, indique-t-elle. Il n�en demeure pas moins que, vu la complexit� de l�actorat et la richesse des th�matiques qui y sont li�es, la dur�e des stages demeure insuffisante. C�est l�avis de Mayouf Omor, magist�re de la mise en sc�ne en ex- URSS qui explique que �ce stage, que l�on peut qualifier de bloqu�, n�aurait servi en finalit� qu�� dispenser les ABC de l�Actors�studio, o� il est exig� de l�action de l�acteur (agir au lieu de parler). On aurait aim� que cela soit plus �tendu temporellement, afin de tenter d�enrichir la relation qui doit lier l�acteur au metteur en sc�ne, qui doit se caract�riser par l�aspect de la collaboration �. Optimiste, il rel�vera que �ces acteurs, dont deux actrices issues du th��tre r�gional de Batna, ont des talents promoteurs. Ils sont encore �vierges�, car il n�ont pas de clich�s�. Ce que confirme le charg� de deuxi�me volet programm�, �l��ducation vocale�, Kechoud Mohamed, musicien de renom, dont le fils vient de remporter le prix international de la musique du film Ils se sont tus. �C�est merveilleux ce que rec�le la jeunesse alg�rienne en talent et ambition, elle en est tellement p�trie qu�il suffit, pour que cela s��panouisse, d�une bonne prise en charge par les autorit�s comp�tentes�, soulignet- il. Ancien chef d�orchestre � la t�l�vision, il nous apprend que son objectif a �t� d�apprendre aux acteurs, �les techniques de l��mission de la voix et ses principes. Deux conditions doivent �tre r�unies pour escompter l�efficacit� : apprendre continuellement et faire un travail d�ensemble ; les acteurs doivent chanter en chorale�. Bouha Seif-Eddine, l�acteur skikdi aux 12 prix d�interpr�tation masculine, qui est actuellement assistant-r�alisateur du film pour enfants Aladin et la lampe magique, production du th��tre r�gional de Skikda, dont la g�n�rale est pr�vu pour le 9 janvier, rel�ve que �pour la premi�re fois j�ai ressenti les bons effets de la direction d�acteurs et le fait pour l�acteur d��tre logique et r�aliste dans son interpr�tation�. Il notera au passage que �c�est la premi�re fois que la formation est l�embryon de l�aventure d�un th��tre. Pour cela, nous remercions les autorit�s qui ont prix la d�cision d��riger ce th��tre en th��tre r�gional et mettre � sa t�te Sonia Mekkiou, qui peut apporter beaucoup, car elle est une artiste�. Selon Nawel Messaoudi, actrice issue du th��tre r�gional de Batna, �la formation nous a aid�s beaucoup � nous impr�gner des rudiments de l�actorat. Nous demandons �galement que cela soit inscrit dans la continuit� et touche d�autres domaines li�s au 4e art�.