La Chambre nationale d�agriculture (CNA) a tenu, hier, son assembl�e g�n�rale ordinaire. La rencontre, qui a rassembl� les secr�taires g�n�raux des chambres de wilaya, a �t� consacr�e � la pr�sentation et � l�adoption du rapport moral et financier du conseil d�administration. Outre cette op�ration d�ordre organique, le secr�taire g�n�ral de la Chambre nationale d�agriculture a pr�sent� des expos�s des actions entreprises par cet organisme. Ainsi, Mohamed-Ch�rif Ould-El-Hocine, le pr�sident de la Chambre, a mis en avant les �tudes men�es dans le cadre du recensement des agriculteurs, notamment en mati�re d�assurance sociale. Il s�av�re que les acteurs du monde agricole ne b�n�ficient pas tous d�une couverture sociale. Les statistiques d�montrent �galement que les jeunes de moins de 35 ans ne repr�sentent que 7% des agriculteurs recens�s par la CNA. Toutefois, les montants financiers attribu�s dans le cadre des m�canismes de cr�ation d�emploi (Cnac, Ansej�) confirment un attrait certain pour le monde agricole. Abordant la probl�matique de la mise sur le march� des produits agricoles, M. Ould-El-Hocine a expliqu� que la flamb�e des prix est en partie due � la l�absence d�infrastructures de vente en gros et au monopole des mandataires. �L�Etat a mis en �uvre une s�rie de programmes pour soutenir le secteur de l�agriculture. De 2000 � 2006, la production de produits agricoles a augment� de 49 %. Mais il ne sert � rien de produire s�il est impossible de vendre ces produits dans des conditions convenables �, notera-t-il. Selon le pr�sident de la Chambre nationale d�agriculture, l�Etat doit au plus vite intervenir afin d�organiser le secteur de la vente. Pour ce faire, Mohamed-Ch�rif Ould-El-Hocine pr�conise la cr�ation de nouveaux march�s de gros et le renforcement des structures de d�tail dans les communes.