Le gouvernement n��carte pas la possibilit� de plafonner les prix des produits de consommation, en cas de situation de monopole ou d�entente �illicite� entre op�rateurs pour augmenter les prix. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Selon le ministre du Commerce, El Hachemi Dja�boub, h�te, hier, d�un s�minaire sur la qualit�, l�Etat compte fixer des marges interm�diaires entre les diff�rents intervenants en cas de hausses de prix injustifi�es, �d�brid�es �. L�Etat envisage �galement soit des subventions soit des exon�rations fiscales et douani�res, dans le cas de flamb�e de prix �justifi�e � de produits de premi�re n�cessit�. A ce propos, El Hachemi Dja�boub a cit� le cas des l�gumes secs. Ainsi, le prix des lentilles a doubl�, passant de 70 � 180 dinars le kilogramme. Ces mesures pourraient, selon le ministre, �tre contenues dans une nouvelle mouture de la loi sur la concurrence, d�battue r�cemment en conseil interminist�riel. A ce propos, El Hachemi Dja�boub a indiqu� que l�actuelle loi a montr� ses limites, au d�triment des consommateurs. Pour autant, il n�est pas question, selon le ministre du Commerce, d�un retour aux prix administr�s ou d�une remise en cause de la libert� des prix, mais de �trouver le juste milieu pour prot�ger les consommateurs�. 22 entreprises mises � niveau Consacr� � la qualit�, en tant que facteur de comp�titivit� et de r�gulation du march�, ce s�minaire est organis� sous l��gide du minist�re de l�Industrie et de la Promotion de l�Investissement, et se poursuivra aujourd�hui. A propos de la qualit�, il est question de la cr�ation d�un laboratoire d�accr�ditation. Par ailleurs, M. Dja�boub a indiqu� qu�une cinquantaine de produits d�exportation vont �tre soutenus. Une action en ce sens sera lanc�e, d�s le mois de mars, au profit d�une quarantaine d�op�rateurs. Hier, le directeur g�n�ral de l�Agence nationale de d�veloppement de la petite et moyenne entreprise (ANDPME) a �tabli un bilan en mati�re de mise � niveau des entreprises et d�am�lioration de la qualit�. Selon Rachid Moussaoui, 1 700 petites et moyennes et tr�s petites entreprises ont exprim� leur souhait d�adh�rer au programme national de mise � niveau. Ainsi, 178 demandes sont en attente de traitement, 341 autres ont �t� trait�es soit par des op�rations de pr�-diagnostic ou de diagnostic flash. Sur les 341 demandes, 279 ont finalis� leur pr�-diagnostic ou diagnostic flash et 22 ont d�j� b�n�fici� d�actions de mise � niveau. Cela, dans la mesure, selon M. Moussaoui, o� la d�marche de mise � niveau cible tant les entreprises, appel�es � adh�rer et � s�impliquer, que les fili�res industrielles, telle la fili�re ol�icole.