La gr�ve des chauffeurs de taxi, hier, � travers tout le territoire, a �t� largement suivie, selon ses initiateurs. Les trois syndicats � SNTT, Unact et Fnact � qui ont appel� � ce d�brayage annoncent un taux de participation de 60 % dans la capitale et de 100 % dans la plupart des autres wilayas du pays. F.-Zohra B. - Alger ( Le Soir) - Les trois organisations repr�sentant la corporation des chauffeurs de taxi, � savoir le Syndicat national des taxis et transporteurs (SNTT), affili� � l�UGTA, l�Union nationale des conducteurs de taxi (Unact) et la F�d�ration nationale des artisans et conducteurs de taxi (Fnact), ont entam�, hier, le premier jour de la gr�ve pr�vue au niveau de toutes les wilayas du pays. Selon M. Zernadji, pr�sident de l�Unact, la gr�ve a suscit� l�adh�sion de la plupart des chauffeurs de taxi sur le territoire national. Il a pr�cis� que le d�brayage n�a pas �t� plus largement suivi en raison du message transmis par le secr�taire g�n�ral de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), appelant les chauffeurs de taxi � ne pas r�pondre au mot d�ordre de gr�ve. �Au niveau de nos stations de r�f�rence, l�a�roport, les gares et les h�tels notamment, la gr�ve a �t� suivie � 100 %, et ces sites ont �t� paralys�s au niveau de la capitale�, a, par ailleurs, d�clar� M. Zernadji. Notre interlocuteur pr�cisera, en outre, qu�au niveau de certaines wilayas comme B�char, Sa�da et Bouira, le taux de suivi a atteint les 100 %. A l�ouest du pays, plus sp�cialement � Oran, m�me les transporteurs ont observ� un arr�t de travail, selon M. Zernadji. Et de souligner que la gr�ve se poursuivra aujourd�hui, comme pr�vu dans l�appel lanc� � travers tout le pays. Selon les repr�sentants des syndicats, toutes les tentatives de dialogue avec les responsables concern�s ont �chou�. Les probl�mes soulev�s par les chauffeurs de taxi n�ont donc pas trouv� de solution, en d�pit de maintes actions et de discussions avec la tutelle. Il s�agit, principalement, de l�effacement des dettes des chauffeurs de taxi accumul�es au fil des ann�es, d�une r�vision du syst�me fiscal et du gel de l�ouverture de nouvelles lignes. Les chauffeurs de taxi souhaitent aussi la r�activation de la commission nationale technique en charge des besoins exprim�s concernant les nouvelles lignes.