La victoire, dimanche soir, des camarades de Gaouaoui face � la C�te d'Ivoire, l'un des favoris en puissance de cette 27e �dition de la CAN qui se d�roule en Angola, a �t� suivie d'une explosion de joie partout en France, d�s le troisi�me but alg�rien marqu� par Bouazza. Certains n'ont pas attendu la fin du match pour aller faire la f�te � travers les rues parisiennes. De Paris, Mohamed Djadi A Paris, notamment au quartier Barb�s ou encore aux Champs-Elys�es, des cort�ges de voitures ont commenc� � d�filer d�s le coup de sifflet final d'Eddy Maillet, pour f�ter cette grandiose et historique victoire sur cette solide formation ivoirienne. Cette sortie inattendue de la population alg�rienne de France, puisque le troph�e n'a pas encore �t� remport� par notre �quipe nationale, est surtout due aux d�clarations des confr�res de certains m�dias fran�ais, qui estimaient que l'Alg�rie ne pourrait jamais battre les co�quipiers de Drogba et que la s�lection alg�rienne �tait loin de pouvoir rivaliser avec les grandes �quipes africaines. Que ces joueurs jouent dans des petits clubs europ�ens a pouss� des milliers d'Alg�riens de France, sans compter les sans-papiers, � sortir dans les rues pour laisser �clater leur joie. En guise de r�ponse, l'Alg�rie leur a offert un match plein et une victoire digne de ce nom. A notre ami Patrique Mboma (ex-international camerounais et ancien ministre des Sports), consultant aupr�s d�une cha�ne fran�aise, que nous respectons beaucoup, nous dirons que l'Alg�rie est une grande �quipe, contrairement � ses d�clarations d'avant-match face � la C�te d'Ivoire. Dimanche, tard dans la nuit, il �tait impossible d'emprunter le chemin menant vers Barb�s. Aux Champs-Elys�es, les youyous fusaient de tous les immeubles et les cris de joie de partout. Spontan�ment, des familles enti�res ont investi la rue pour exprimer leur joie. Hommes, femmes et enfants (quitte � leur faire manquer l'�cole le lendemain), d�ambulant avec des drapeaux alg�riens autour du cou, n'ont quitt� que tr�s tard l�avenue de la Grande Arm�e du 16e arrondissement de Paris. A Barb�s, plusieurs jeunes venus surtout des banlieues se sont rassembl�s pour c�l�brer la qualification � leur mani�re. Coups de klaxon, chants, rugissements de moteurs, fumig�nes, feux d'artifice, tout y �tait pour c�l�brer la victoire, jusqu'� l'aube, dans le quartier parisien. Les m�me sc�nes de liesse �taient visibles � Aubervilliers, aux Quatre- Chemins de Patin, � Aulny, Montreuil ou encore � Clichy-sous-Bois.