La chambre d�accusation pr�s la cour d�Alger a maintenu sous mandat de d�p�t les mis en cause dans l�affaire du scandale de Sonatrach. Le verdict n�a �t� connu que tard dans la soir�e de mercredi dernier, apr�s les demandes et autres plaidoiries formul�es par les avocats de la d�fense. Abder Bettache - Alger (Le Soir) C�est tard dans la soir�e de mercredi dernier qu�a �t� connu le verdict de la demande de libert� provisoire formul�e par les avocats de la dizaine de personnes poursuivies dans l�affaire de Sonatrach et actuellement en d�tention provisoire. En d�autres termes, les magistrats composant cette juridiction n�ont pas donn� une suite favorable aux requ�tes des robes noires. M�me issue pour la demande formul�e par le repr�sentant du minist�re public concernant sa demande pour la mise sous mandat de d�p�t du P-DG de Sonatrach. Pour rappel, le juge instructeur de la 10e chambre, relevant du p�le judiciaire sp�cialis� du centre avait d�cid� de placer sous contr�le judiciaire l�ex- patron de la compagnie p�troli�re alors que ses deux fils poursuivis dans la m�me affaire ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t et se trouve actuellement en d�tention au niveau de la prison de Serkadji. Le juge instructeur a plac� �galement sous mandat de d�p�t d�autres cadres de Sonatrach, l�ex-P-DG du CPA et son fils et deux entrepreneurs. Cela dit, on apprend de source judiciaire s�re que les avocats constitu�s par Sonatrach pour d�fendre ses cadres se sont retir�s sur demande des responsables de la compagnie. Un rebondissement qui a soulev� des interrogations, puisque le jour de sa sortie m�diatique, le ministre de l�Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, avait d�clar� que �Sonatrach allait constituer un collectif d�avocats pour d�fendre ses cadres�. Ainsi, la question qui se pose est celle de savoir si, le cas �ch�ant, la compagnie p�troli�re se constituera partie civile dans cette affaire. A. B.