Le directeur g�n�ral de l�Agence nationale de d�veloppement de l�investissement (Andi), M. Mansouri Abdelkrim, a invit� les investisseurs locaux � adh�rer � la Bourse de partenariat lors des travaux d�une journ�e d��tude r�gionale sur le partenariat et l�investissement, organis�e mercredi � S�tif. M. Mansouri a soulign�, dans ce contexte, que la Bourse, cr��e en ao�t dernier, est une banque de donn�es et un outil au profit des op�rateurs �conomiques nationaux des secteurs priv� et public et m�me des �trangers. Ce projet consiste en une op�ration de collecte des offres de projets d'investissement en Alg�rie (une Bourse de projets), qui font appel � un partenaire �tranger. D'apr�s le directeur g�n�ral de cette structure, �les offres de partenariat collect�es seront r�pertori�es dans une Bourse de projets accessible � travers le syst�me d'information de l'agence�. Le r�pertoire servira de fen�tre accessible aux investisseurs �trangers � la recherche de projets de partenariat avec des promoteurs nationaux. Cette action est une mise en application des derni�res dispositions du gouvernement portant sur l'investissement �tranger, notamment dans la partie li�e aux parts de march� fix�es � 51-49%. Mais la port�e d'une telle op�ration d�passe les objectifs cit�s plus haut, puisqu'elle permettra �galement de r�pertorier tous les projets et de les ins�rer dans une base de donn�es. Ce qui permettra de conna�tre pr�cis�ment toutes les offres disponibles. �Pour alimenter cette base de donn�es, l'Andi a d�j� saisi toutes les organisations patronales alg�riennes et �trang�res ainsi que les chambres de commerce arabes et europ�ennes afin de les inciter � pr�senter leurs offres en mati�re de partenariat�, avait expliqu� le DG de l'Andi. Par ailleurs, M. Mansouri a soulign� que l'objectif vis� par cette d�marche est de �faciliter les contacts entre porteurs de projets d'investissement nationaux et �trangers afin d'aboutir � des partenariats conclus conform�ment aux nouvelles r�gles introduites dans la loi de finances compl�mentaire de l'ann�e 2009�. Le directeur g�n�ral de l�Andi a en outre tenu � assurer aux potentiels investisseurs que l'op�ration de collecte des offres de projets se d�roulera �dans une totale discr�tion�. �Notre ambition est de permettre aux investisseurs, aussi bien alg�riens qu'�trangers, intervenant dans diff�rents secteurs �conomiques, de concr�tiser leurs projets par le biais du partenariat�, a-t-il encore expliqu�. Imed Sellami Guichet unique, le grand couac Le guichet unique de l'Agence nationale de d�veloppement de l�investissement est habilit� � accomplir les formalit�s constitutives des entreprises et � faciliter la mise en �uvre de projets d'investissement. Le guichet unique au niveau de la wilaya regroupe en son sein les repr�sentants locaux de l'Agence elle-m�me et ceux, notamment, du Centre national du registre du commerce, des imp�ts, des douanes, de l'urbanisme, de l'am�nagement du territoire et de l'environnement, du travail, des organismes charg�s du foncier destin� � l'investissement, du Calpi, du pr�pos� de l'APC du lieu d'implantation du guichet unique. Y sont �galement repr�sent�es les annexes des recettes du Tr�sor et des imp�ts (articles 23 et 25 du d�cret ex�cutif n�01-281 du 26 septembre 2001 relative � la composition, � l'organisation et au fonctionnement du Conseil national de l'investissement). Mais sur le terrain, les choses ne se passent pas comme pr�vues. Ainsi, par exemple, dans la wilaya de S�tif, le guichet unique d�centralis� (GUD) ne remplit pas convenablement sa mission en accompagnant, assistant et aidant l�investisseur alg�rien ou �tranger, et ce, � cause de multiples d�faillances enregistr�es au niveau du GUD. A cet effet, seulement les repr�sentants deux organismes, � savoir le CNRC (Centre national du registre du commerce) et les imp�ts sont pr�sents au niveau du GUD de S�tif. Les autres institutions sont quant � elles aux abonn�s absents. Une situation qui p�nalise lourdement les potentiels investisseurs qui se retrouvent oblig�s de gal�rer pendant des mois au niveau des administrations en vue de finaliser leur dossier d�investissement. �Certaines institutions ne veulent pas jouer le jeu, et ce, malgr� les nombreuses directives et lois promulgu�es � cet effet. Nous esp�rons que ces administrations d�faillantes prendront les mesures qui s�imposent pour la bonne marche des GUD�, dira M. Mansouri.