Suite aux augmentations des salaires des enseignants annonc�es par le minist�re de l�Education nationale, le Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE) a d�cid� de suspendre sa gr�ve de trois jours pr�vue pour aujourd�hui. Le syndicat a fix� � la tutelle l��ch�ance du 18 mars prochain pour prendre en charge les autres dol�ances contenues dans sa plateforme de revendications. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le mouvement de d�brayage de trois jours annonc� par le Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE) a finalement �t� suspendu. Une d�cision motiv�e par l�annonce des nouvelles revalorisations salariales au profit du corps enseignant. Cependant, le syndicat affirme qu�il ne compte pas renoncer aux autres dol�ances contenues dans sa plateforme de revendications. Ainsi, le syndicat, qui a r�uni son bureau national en session extraordinaire le jour m�me de l�annonce des augmentations salariales, a donn� � la tutelle jusqu�au 18 mars prochain pour la mise en application du nouveau r�gime indemnitaire et la prise en charge du reste de sa plateforme de revendications. A d�faut, et au terme de ce d�lai, le SNTE reprendra le chemin de la protesta. Pour rappel, des augmentations mensuelles nettes des salaires des enseignants, de 8 674 DA � 10 905 DA, selon les paliers, ont �t� annonc�es samedi dernier par le d�partement de Benbouzid. A ce propos, le SNTE a indiqu� qu�il �prenait acte de cette d�cision avec satisfaction mais avec prudence en m�me temps�. Le syndicat se dit dans l�attente de la �position� du minist�re de l�Education nationale quant aux autres revendications �en suspens�. Il s�agit du dossier relatif � la loi sur la m�decine du travail. La formation syndicale rejette �galement la d�cision de la tripartite de d�cembre dernier, relative � l�annulation de la retraite anticip�e et � la limitation de l��ge de d�part � la retraite � 60 ans. Le SNTE exige un d�part � la retraite apr�s 25 ans de service pour les femmes et 28 ans pour les hommes dans le secteur de l�Education. Le porte-parole du SNTE, Boudjenah, a indiqu� que la tutelle doit �galement revoir le statut particulier de l�enseignant qui a �t� promulgu�. Il s�agit, selon lui, de �r�viser� la classification des cat�gories propres aux enseignants.