Une assembl�e g�n�rale ordinaire de l�Union des conseils �conomiques et sociaux et institutions similaires d�Afrique (UCESA) se d�roule depuis hier et aujourd�hui au Palais-des-Nations (Club-des-Pins). Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Quatorze d�l�gations de CES africains, de pays appartenant � l�espace francophone notamment, participent � cette rencontre dont l�ouverture solennelle a �t� marqu�e par une intervention du ministre d�l�gu� charg� des Affaires maghr�bines et africaines, Abdelkader Messahel. Consacr�e aux questions organiques dont l��lection d�un nouveau pr�sident de l�UCESA (le Guin�en Michel Kamano) et l�adh�sion de trois nouveaux membres, cette assembl�e g�n�rale a �t� assez singuli�re. Singuli�re par l�escarmouche verbale entre le pr�sident du Conseil national �conomique et social (Cnes) d�Alg�rie, Mohamed Seghir Bab�s, et son homologue de C�te d�Ivoire qui a d�plor� le lancement des travaux et l�intervention minist�rielle en l�absence d�un ordre de jour. Lui r�pondant, le pr�sident du Cnes a vivement contest� le �formalisme fig�, le �tropisme �, d�autant, selon M. Bab�s et le pr�sident en exercice sortant de l�UCESA, le Burkinabais Thomas Sanon, que les CES sont des espaces de dialogue et de concertation entre les pouvoirs publics et les acteurs sociaux et �conomiques. Singuli�re �galement par le fait que les CES africains en sont encore � s�auto-�valuer et s�interrogent sur la pertinence et l�efficience de leur union, dans le contexte d�am�lioration de la gouvernance globale, de d�veloppement �conomique et social et d�int�gration du continent noir. Voire le repositionnement et le devenir de cette union ont fait l�objet du d�bat lors de cette AG ordinaire. En ce sens, le ministre d�l�gu� aux Affaires africaines a appel� les CES � d�velopper davantage d�ouverture et de synergie avec les autres espaces africains. Mais aussi � repenser l�aide publique internationale au d�veloppement de l�Afrique qui repr�sente, selon l�officiel alg�rien, la moiti� des transferts des �migr�s africains dans leur pays d�origine. Et cela m�me si l�acc�s des produits africains aux march�s des pays d�velopp�s reste probl�matique, in�quitable, selon M. Messahel. C. B. INSTABILIT� POLITIQUE EN AFRIQUE Il y a toujours retour � l�ordre constitutionnel, selon Messahel Les coups d�Etat et autres �d�rives� existent, certes, en Afrique mais il y a, cependant, retour � l�ordre constitutionnel. C�est ce que le ministre d�l�gu� charg� des Affaires maghr�bines et africaines, Abdelkader Messahel, a assur�, hier, en marge des travaux de l�AG de l�Union des conseils �conomiques et sociaux d�Afrique. Misant sur la n�cessit� de la �persuasion � et de la �pr�vention�, Abdelkader Messahel a assur� que l�Union africaine ne se contente pas seulement de condamner ces d�rives mais agit concr�tement pour le recouvrement de cet ordre constitutionnel.