L'Assemblée générale de l'Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d'Afrique (UCESA), qui s'achève aujourd'hui à Alger, se veut un tournant qualitatif dans l'histoire de cette institution panafricaine. L'Assemblée générale de l'Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d'Afrique (UCESA), qui s'achève aujourd'hui à Alger, se veut un tournant qualitatif dans l'histoire de cette institution panafricaine. L'ouverture de l'AG a été rehaussée hier au Palais des Nations par l'intervention du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a appelé les pays adhérents à ce mécanisme à hisser leur niveau de concertation afin de faire entendre la voix de l'Afrique dans le concert des nations. «L'optimisation de la contribution des institutions que vous représentez à la promotion de la bonne gouvernance économique et sociale en Afrique, est de nature à consolider et enrichir les acquis enregistrés par nos pays, et nos organisations régionales et continentales pour l'enracinement d'une culture de bonne gouvernance au service du progrès économique et social de nos peuples», a affirmé Abdelkader Messahel, à l'adresse des onze délégations de l'Ucesa, à l'exception du Niger qui s'est absenté en raison du coup d'Etat opéré par la junte contre le président. Tout en rappelant l'engagement de l'Algérie dans le combat de développement et de prospérité du continent africain, à travers l'UA, le Nepad et le Mécanisme d'évaluation par les pairs (MAEP), le ministre a réitéré la condamnation de l'Algérie de toute prise de pouvoir de manière anticonstitutionnelle, et appelé par là même les autres membres à œuvrer davantage pour repenser la politique de développement dans le continent, de façon à le rendre pourvoyeur de richesses locales et attractif des investissements étrangers. Aussi Messahel a-t-il plaidé à l'élargissement de l'Ucesa et renforcer sa présence dans les forums mondiaux. Dans ce sens, «Nous revendiquerons l'élargissement du G20 à l'Afrique lors du prochain sommet du Canada», a annoncé Abdelkader Messahel, de même que repenser l'aide octroyée aux pays africains dans la perspective de rétablir l'équilibre des relations entre le continent noir et le reste du monde. D'ailleurs, les autres intervenants de Guinée, de Mauritanie, du Congo et du Burundi notamment, se sont plaints des retombées de la crise économique mondiale et du phénomène de réchauffement climatique. En effet, c'est l'Afrique qui pollue moins et c'est elle qui en pâtit le plus. «Une telle approche inclusive, représente la meilleure voie pour relever le défi d'éradication de l'extrême pauvreté et pour surmonter la marginalisation de l'Afrique et placer le continent, individuellement et collectivement, sur la voie du développement durable», a soutenu Abdelkader Messahel. M. C. L'ouverture de l'AG a été rehaussée hier au Palais des Nations par l'intervention du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a appelé les pays adhérents à ce mécanisme à hisser leur niveau de concertation afin de faire entendre la voix de l'Afrique dans le concert des nations. «L'optimisation de la contribution des institutions que vous représentez à la promotion de la bonne gouvernance économique et sociale en Afrique, est de nature à consolider et enrichir les acquis enregistrés par nos pays, et nos organisations régionales et continentales pour l'enracinement d'une culture de bonne gouvernance au service du progrès économique et social de nos peuples», a affirmé Abdelkader Messahel, à l'adresse des onze délégations de l'Ucesa, à l'exception du Niger qui s'est absenté en raison du coup d'Etat opéré par la junte contre le président. Tout en rappelant l'engagement de l'Algérie dans le combat de développement et de prospérité du continent africain, à travers l'UA, le Nepad et le Mécanisme d'évaluation par les pairs (MAEP), le ministre a réitéré la condamnation de l'Algérie de toute prise de pouvoir de manière anticonstitutionnelle, et appelé par là même les autres membres à œuvrer davantage pour repenser la politique de développement dans le continent, de façon à le rendre pourvoyeur de richesses locales et attractif des investissements étrangers. Aussi Messahel a-t-il plaidé à l'élargissement de l'Ucesa et renforcer sa présence dans les forums mondiaux. Dans ce sens, «Nous revendiquerons l'élargissement du G20 à l'Afrique lors du prochain sommet du Canada», a annoncé Abdelkader Messahel, de même que repenser l'aide octroyée aux pays africains dans la perspective de rétablir l'équilibre des relations entre le continent noir et le reste du monde. D'ailleurs, les autres intervenants de Guinée, de Mauritanie, du Congo et du Burundi notamment, se sont plaints des retombées de la crise économique mondiale et du phénomène de réchauffement climatique. En effet, c'est l'Afrique qui pollue moins et c'est elle qui en pâtit le plus. «Une telle approche inclusive, représente la meilleure voie pour relever le défi d'éradication de l'extrême pauvreté et pour surmonter la marginalisation de l'Afrique et placer le continent, individuellement et collectivement, sur la voie du développement durable», a soutenu Abdelkader Messahel. M. C.