Des r�sidents des quartiers p�riph�riques de Guelma s�investissent dans cette activit� devenue un cr�neau tr�s porteur. Pour se nourrir ou am�liorer leur ordinaire, des ch�meurs et m�mes des fonctionnaires s'adonnent � ce commerce informel, sans pour autant se soucier des d�sagr�ments et cons�quences que cela peut g�n�rer pour les riverains. Ils improvisent des baraques h�t�roclites dans des habitations, en g�n�ral des garages et des petits jardins abandonn�s. Ces hangars sont �parpill�s �� et l� dans les p�riph�ries de la ville de Guelma, plus pr�cis�ment au niveau des quartiers de Oued Lema�z et A�n-Defla. Les b�tes parcourent chaque jour les art�res p�riph�riques de Guelma. Elles d�ambulent sur la chauss�e en toute qui�tude, avec tous les risques que cela peut engendrer, pour rallier les herbages des espaces verts des cit�s Khalla, Fougerole, Agabi� Ces �leveurs sont convaincus que cette pratique reste une source de revenus dont ils ne peuvent pas se passer. �Cela nous offre plusieurs avantages, notamment l�all�gement de la facture des aliments de b�tail�, nous d�clare un sexag�naire qui poss�de quelques moutons. Selon lui, les conditions de vie difficiles dans la campagne et la chert� du foin ont favoris� cette pratique. Ces sc�nes sont devenues si courantes qu'elles ne suscitent plus l'�tonnement des riverains. Ces derniers se plaignent des odeurs qui se d�gagent des troupeaux ainsi que des d�jections qui s'entassent sur la chauss�e et les trottoirs, enlaidissant leur cadre de vie. Les autorit�s communales sont interpell�es pour mettre fin � ces comportements inciviques.