Encore une fois, les Oranais se sont retrouv�s � patauger dans l�eau et � tenter de se frayer un chemin dans la boue, cons�quence des pr�cipitations qui se sont produites ces derni�res 48 heures. C�est dans le centre-ville que le probl�me d��vacuation des eaux pluviales et des avaloirs bouch�s se pose. Certes, la situation de la ville, dont les trottoirs et les rues sont d�fonc�s pour cause de travaux du GNL 16, n�explique pas tout. Car dans plusieurs quartiers de la p�riph�rie, des embouteillages monstres et des v�hicules en panne, pi�g�s par les �flaques d�eau de 10 � 15 cm�, bloquaient les principaux carrefours et avenues. A El-Barki, un quartier � l�est d�Oran, c��tait carr�ment l�inondation, provoquant la col�re des usagers de la route et des citoyens, et pour cause : �Cela fait � peine une semaine que des travaux ont �t� faits en installant des avaloires et un r�seau tout neuf d� �vacuation des eaux de pluie ! Regardez, c�est inond� partout ! Ils travaillent n�importe comment. Ils refont les routes chaque ann�e et aux premi�res pluies le bitume est d�fonc�, peste un habitant de ce quartier. En fait, celui-ci �voque une question que tous les Oranais se posent : Qui contr�le la qualit� et le respect des normes des travaux de voierie ? Car � l��vidence, bien plus que la m�t�o peu cl�mente cet hiver, il s�agit bien de la qualit� de travaux qui est en cause que les pouvoirs publics refusent de reconna�tre. Depuis une ann�e, les march�s se sont multipli�s � Oran, une aubaine pour bien des entreprises qui se r�sument � quelques ouvriers. Un ing�nieur de l�APC nous disait r�cemment en apart� partout il y a triche sur la qualit� du b�ton, de l��paisseur du bitume, lorsqu�il ne s�agit pas tout simplement de travaux b�cl�s comme le non-respect de la pente de la route, les avaloirs qui ne r�pondent pas aux normes, les mat�riaux utilis�s, etc. Pourtant, tous ces travaux ont bien re�u leur quitus pour leur r�ception.