Il est grand temps de prendre les dispositions adéquates avant les grandes pluies qui risquent de causer de grands dégâts. Les premières chutes de pluie ont, encore une fois, provoqué l'inquiétude chez les habitants de différents quartiers de la ville d'Annaba, qui n'en finissent pas avec l'éternel problème d'évacuation des eaux pluviales qui se pose de manière récurrente et ce, en dépit du budget conséquent alloué par l'Etat pour la réalisation, selon les normes techniques, des principaux regards particulièrement ceux de la rue Ibn Badis, Larzala, la cité Osace, Beni M'hafeur, la rue Gambetta, en somme, c'est toute la ville d'Annaba. Ne pouvant contenir toutes les eaux provenant des rues parallèles, les regards débordent à la moindre précipitation des pluies, tampons bouchés et odeurs nauséabondes. Toutes les solutions préconisées par l'APC pour atténuer un taut soit peu le calvaire des piétons et automobilistes tardent à se concrétiser sur le terrain malgré les milliards dépensés et l'armada d'ingénieurs en hydraulique et travaux publics que comptent les services communaux. Des techniciens affirment que les avaloirs, réalisés dans la majorité des cas, ne répondent pas aux normes techniques requises. Dans certains endroits une partie de ces avaloirs est obstruée par la gadoue, le sable, parfois volés, ou carrément détériorés et ne peuvent plus servir à l'évacuation des eaux. Pour d'autres avaloirs, ce sont des couvercles en béton qui remplacent les tampons métalliques auxquels s'ajoute une pente mal calculée qui retient les eaux devenant ainsi de véritables mares qui gênent la circulation automobile et les piétons. Autre problème récalcitrant, la fameuse trémie réalisée il y a moins de 3 années, et qui présente plusieurs anomalies, dont on notera celle relative aux infiltrations des eaux pluviales par les parois, faisant du passage même de la trémie une véritable «traversée» qu'effectuent les automobilistes avec leurs véhicules d'une rive à une autre. Pour y remédier, il est grand temps de prendre les dispositions adéquates, pour pas dire les décisions nécessaires avant les grandes pluies qui risquent de causer de grands dégâts, dont jusqu'à l'heure, les responsables locaux ne mesurent pas encore les conséquences.