Revaloriser les primes et les salaires de ces fonctionnaires et leur reconna�tre un statut d��ducateur sont les principales revendications soulev�es par la Coordination des corps communs de l��ducation d�Alger qui compte �faire du bruit� si la tutelle persiste � ne pas �couter ses dol�ances. Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) -Lors d�une conf�rence de presse anim�e hier au si�ge du Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE), Abdelhakim A�t-Hamouda, a annonc� la naissance de la Coordination des corps communs de l��ducation d�Alger. Cr��e il y a un mois, elle compte neuf membres actifs et d�j� 1 100 adh�rents, et ce, dans le centre seulement. �Tout a �t� fait dans la h�te. Nous allons renforcer nos rangs, et d�ici le mois de mai la coordination sera plus large�, a-t-il soutenu, pr�cisant que la coordination compte ouvrir ses portes aux autres r�gions du pays. �Nous avons souhait� m�diatiser notre action et faire savoir � tous les concern�s que nous existons afin qu�ils nous contactent.� Le syndicat estime que la situation actuelle est d�plorable et que le minist�re de l�Education doit s�rieusement �tudier la question et proposer des solutions d�finitives. Les nouveaux textes de loi adopt�s depuis 2008, a soulign� Mme Ben Aziz, la pr�sidente de la Coordination, cens�s revaloriser les travailleurs des corps communs, sont s�gr�gatifs, car certains postes ont �t� reconnus et d�autres d�class�s et d�valu�s. �Ces fonctionnaires sont pourtant des agents polyvalents : ils font tout ! Ce sont les piliers des �tablissements scolaires et l��cole ne peut exister sans eux ! Beaucoup exercent depuis plus de 20 ans et le minist�re de tutelle n�a pas le droit de les laisser tomber !�, a-t-elle indiqu�, ajoutant � titre d�exemple que le nouveau classement ne reconna�t pas les adjoints techniques des laboratoires, les agents d�entretien, les agents administratifs et les agents non sp�cialis�s (APS). Dipl�m�s, poss�dant des attestations d�livr�es par des institutions �tatiques relevant des minist�res de l�Education ou de l�Enseignement Sup�rieur, assur�s et exer�ant dans un cadre r�glement� et l�gal, ils restent cependant �cart�s du corps �ducatif par la tutelle. Revaloriser les primes et les salaires de ces fonctionnaires et leur reconna�tre le statut d��ducateur sont les principales revendications soulev�es par la Coordination. �Ils connaissent tous les secrets des �tablissements scolaires, sont exp�riment�s et ont entre les mains les dossiers des �l�ves et des enseignants. Ils assument leurs responsabilit�s mais ont �galement des droits qui doivent �tre reconnus ! Nos droits sont bafou�s et nous sommes l�s�s�, a encore d�clar� Mme Ben Aziz. L�oratrice a tenu � pr�ciser que les corps communs n�ont pas b�n�fici� des r�centes augmentations du salaire national minimum (SNMG). Ainsi, beaucoup de travailleurs de l��ducation ont encore des revenus de 9000 DA/ mois ! On a donn� l�exemple du portier de l��cole primaire de Issat-Iddir, 1er Mai, Alger, qui per�oit 17 000 DA/mois, apr�s 17 ans de service. En ce moment, la Coordination �toffe son dossier concernant �la r�int�gration� des corps communs relevant du secteur qu�elle compte pr�senter dans les plus brefs d�lais aux autorit�s comp�tentes.