Les corps communs du secteur de l'éducation nationale se mobilisent pour un rassemblement devant le siège du ministère, le 6 février prochain. C'est une décision de leur coordination nationale, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE), aile Boudjenah, prise à l'issue d'une réunion ayant eu lieu, hier à Alger, en présence de représentants de 39 wilayas. Selon le secrétaire général de la Coordination de la wilaya d'Alger, les corps communs du secteur de l'éducation nationale regroupent un ensemble de 516 341 travailleurs. Environ 60% de ces employés ont donné leur accord de principe pour cette manifestation, convaincus de la justesse des revendications soulevées, a indiqué, hier, Aït Hamouda, lors d'une conférence de presse tenue au siège du SNTA. Principale revendication : une augmentation conséquente des salaires en fonction de l'augmentation des prix et de la cherté de la vie. De même que l'instauration de primes (prime de risque, prime de qualification et de la pédagogie, prime de documentation…et généralisation de la prime de rendement à 40%, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Autres doléances : la promulgation d'un texte de loi qui protègera les corps communs et tous les travailleurs professionnels du «laxisme» des responsables, la définition de leur mission au sein du corps éducatif du fait de leur relation directe avec les élèves, la régularisation de la situation des contractuels et allègement des horaires de travail. Interrogée sur sa participation à la marche du 12 février prochain, la coordination des corps communs s'est déclarée «apolitique» et qu'elle ne peut prendre de position par rapport à cet événement que de manière individuelle. «En tant que coordination nationale d'éducateurs, nous disons que nous ne faisons pas de politique et que nous n'acceptons pas donc de participer à cette marche du 12 février. Pour le reste, chacun de nous est libre d'adhérer au mouvement ou de l'ignorer», a indiqué le premier représentant de la coordination d'Alger. Autres travailleurs du secteur qui se mobilisent pour la satisfaction des revendications d'ordre socioprofessionnel : les adjoints de l'éducation. A leur tour, ces derniers ont appelé à un rassemblement devant le siège du ministère de tutelle, le 14 février prochain. K. M.