Chaque matin, des centaines de citoyens des deux sexes s'agglutinent devant le portail donnant acc�s au service de l'�tat civil, et une fois l'ouverture, c'est la bousculade et la cohue vers l'int�rieur. Le service de l'�tat civil, avec ses cinq guichets, est pris d'assaut dans une m�l�e indescriptible, les locaux sont dans l'impossibilit� de contenir tout ce monde, ce qui cr�e des files jusqu'� l'ext�rieur. M. Tamrabet L., chef de service, que nous avons rencontr�, nous expliqua qu��avec tout le personnel dont nous disposons, nous arrivons tant bien que mal � servir les citoyens, cependant l'exigu�t� du local nous met dans une situation de tension�. Et d'ajouter : �En cette p�riode, nous arrivons � d�livrer quotidiennement pas moins de 2 000 pi�ces d'�tat civil.� De notre part, nous constatons la c�l�rit� d'ex�cution des pr�pos�s aux guichets, quelques citoyens, rencontr�s sur place, nous font savoir qu'ils se confrontent � des probl�mes de constitution de dossiers. Effectivement, ces jeunes, � la recherche d'�ventuels d�bouch�s, sont contraints de fournir des pi�ces administratives qui demandent beaucoup de temps pour ces jeunes qui sont en majorit� des ch�meurs. L'un deux sugg�ra aux organismes de demander des dossiers avec des pi�ces principales, pour les compl�ter une fois les postulants retenus. Pour les usagers des services de l'�tat civil, ils pensent que ces locaux r�alis�s dans les ann�es 1970 ne peuvent plus contenir ces foules pour une cit� qui d�passe les 200 000 habitants, � noter que 3 annexes sont implant�es dans les quartiers p�riph�riques pour att�nuer les bousculades et les longues attentes. Moussa Chatatha Meriouani Mohamed, un collectionneur hors pair Attir�s par l'exposition en plein air de cinq v�hicules de rare existence � l'image de cette belle Traction C15 de s�rie 1951 ou encore cette Renault C4 ann�e 1959, une Simca Aronde 1957, une 403 1959 et une Jiva4 1962, des dizaines de citoyens viennent d�couvrir ces curiosit�s. Entretenus dans un �tat exceptionnel, ces v�hicules sont tous en �tat de marche. M. Merouani, que nous avons approch�, nous surprendra par sa passion de collectionneur aguerri ; il nous fait savoir qu'il sillonne tout le territoire national � la recherche de ces objets. Ce collectionneur ne s'int�resse pas uniquement aux v�hicules, il nous fait visiter son magasin, plut�t son mus�e puisque on y d�couvre des objets d'une raret� exceptionnelle, on y trouve des ustensiles en cuivre de vieille date, des selles, �triers, des quinquets utilis�es par des anciens guerriers, il y a m�me un tapis en cuir datant de plus d'un si�cle, beaucoup d'objets attirants sont minutieusement class�s retra�ant l'histoire de diff�rentes cultures. Dans un autre couloir, vous avez l'impression d��tre dans un mus�e du moudjahid, des diff�rentes armes de combat, des appareils de transmission, des ustensiles, et de petits outils utilis�s par nos martyrs sont expos�s. Malgr� les difficult�s qu'il rencontre, M. Merouani ne d�sesp�re gu�re et continue � explorer toutes les opportunit�s pour enrichir �son mus�e�, son souhait c'est d'attirer l'attention des responsables de la culture, pour lui permettre de s'exposer dans un cadre l�gal. Actuellement, ses v�hicules font la fiert� des cort�ges nuptiaux � travers les art�res de la cit� des Haractas.