Les services de l'état civil, notamment dans les cités fortement peuplées, sont devenus un vrai casse-tête pour l'APC qui a du mal à prendre en charge les préoccupations quotidiennes des habitants dans ce chapitre. En effet, il suffit de faire une virée le matin à travers quelques agences, comme celle par exemple de la rue Thiers au centre-ville ou des cités Rym et Safsaf dans la plaine ouest, à proximité du 11e arrondissement de la sûreté, pour voir d'interminables files de citoyens se former devant les portes des services pour obtenir des documents tels les actes de naissance, de résidence et autres... pour la constitution d'un dossier administratif. A l'état civil de la cité des «Allemands» dont le rez-de-chaussée d'un immeuble sert de siège, faute d'une structure adéquate, la situation est de plus en plus insupportable. Des citoyens avec lesquels nous nous sommes entretenus s'accordent à dire que la délivrance d'un papier est devenue un calvaire pour les citoyens qui sont parfois contraints de quitter leur travail pour avoir leurs papiers. Quotidiennement, une foule importante prend d'assaut les guichets; chahuts, bousculades, longues heures d'attente. Un citoyen d'un certain âge nous dira pourquoi l'APC n'ouvre pas une autre agence au niveau de la nouvelle cité Sidi Achour qui compte plus de 10.000 habitants. En tout cas, pour avoir un papier des services de l'état civil, il faut vraiment se lever de bonne heure et rester patient.