La justice de Boumerd�s a, par deux fois � en premi�re instance et en cassation �, compl�tement innocent� les 6 membres du comit� de participation de la Socothyd des Issers. Benchiha Boualem, Ouagnouni Ali, Mekkeri Ahmed, Cherifi Rezzouki, Mezhoudi Farid et Boukhatia Dahmane, membres du comit� de participation (CP) de cette entreprise, ont �t� accus�s par leur employeur de d�tournement et dilapidation des deniers publics. Crime r�prim� par l�article 29 de la loi 06/01 portant lutte contre la corruption. Ils ont donc fait l�objet d�une plainte de la part du P-DG de Socothyd, Achaibou Mustapha, en date du 20 novembre 2006. Le plaignant reprochait aux repr�sentants des travailleurs au sein de cette instance la gestion des fonds provenant des �uvres sociales d�avoir retir� 5 000 000 DA sans consulter le partenaire social. Les enqu�teurs avaient estim� que 137 millions de centimes manquaient. Ils �taient �galement accus�s du d�tournement de la somme de 312 000 DA provenant de la vente de f�ts d�emballage perdus. Ces barils, appartenant � l�entreprise, auraient d� �tre c�d�s aux travailleurs. La passation d�un march� d�achat d��quipements �lectrom�nagers pour les travailleurs, d�un montant de 659 950 000 DA, fait partie des griefs retenus contre eux. Pour la direction de la Socothyd, ce march� a �t� pass� en violation du code des march�s publics. Trois experts ont �t� d�sign�s par la justice aux fins d��valuer le pr�judice subi par les �uvres sociales. Seul le second l�a estim� 214 450 DA. Il a �t� vite d�menti par un troisi�me expert. Le pr�sident du tribunal correctionnel de Bordj-M�na�el, o� l�affaire a �t� jug�e en premi�re instance, n�a donc pas �cout� le procureur qui a requis une ann�e de prison ferme contre les 6 pr�venus. Il les a tout simplement innocent�s. Quand l�affaire a �t� rejug�e en seconde instance contre seulement deux pr�venus qui ont fait l�objet d�un appel du procureur, les magistrats du tribunal correctionnel de la cour de Boumerd�s ont reconduit le m�me verdict : l�acquittement. Par ailleurs, les concern�s ont d�pos� un dossier aupr�s de la chambre en charge des affaires sociales. Ils demandent, par le biais de la justice, � leur employeur, un d�dommagement et leur r�int�gration � leurs postes de travail puisque cette institution les a blanchis.