Sommé par la FIFA de payer l'équivalent de 6,8 milliards de centimes de dettes à d'anciens joueurs étrangers, le CR Belouizdad a jusqu'au 1er décembre pour régler cette grosse ardoise. Décidément rien ne pas plus ces derniers temps au Chabab. Alors que son équipe n'arrive plus à gagner le moindre match toutes compétitions confondues depuis le 12 septembre, le jour de sa victoire en derby face au Mouloudia d'Alger (2-0), le glorieux club de Laâqiba ne connaît pas seulement de soucis d'ordre sportif. Administrativement, sa situation est insoutenable. Le staff dirigeant n'arrive pas à lever des fonds pour faire face aux besoins financiers de leur formation, notamment dans le paiement des salaires de leurs joueurs. Ces derniers n'ont pas touché leur argent depuis trois à quatre mois. Et comme le malheur ne vient jamais seul, le président Bouhafs et son équipe ont jusqu'au 1er décembre, comme délai de rigueur, pour régler les dettes que le CRB doit à quatre de ses anciens joueurs étrangers et qui s'élèveraient à 6,5 milliards de centimes, lesquels s'ajouteront à trois cent millions de centimes de pénalités. Les joueurs en question rappelons-le, sont les deux Camerounais Bilal N'Jeukam et Jules N'Gomo ainsi que les Béninois Pascal Angan et Mohamed Aoudou. Ils ont évolué chez les Rouge et Blanc entre la période 2007/2016. Ils avaient tous quitté le CRB pour protester contre le non-paiement de plusieurs de leurs mensualités non sans saisir par la suite la FIFA à travers leurs agents. En cas de non-paiement de ladite somme une fois le délai définitif passé, le club vainqueur de la Coupe d'Algérie 2017 s'expose à de lourdes sanctions sportives de la part de la FIFA puisque les règlements de l'instance dirigeante du football stipulent dans un pareil cas de figure, la défalcation de trois points pour chaque match joué en championnat, assortie d'une pénalité quotidienne. Dans le cas extrême, le CRB risque même la relégation en division inférieure. A mesure que l'ultimatum de la FIFA approche, un climat de panique générale prévaut à Belcourt dans la mesure où les dirigeants du Chabab n'ont pas réussi à réunir cet argent. Les tentatives de négocier un échéancier avec les quatre joueurs en question pour régler leur dette semblent avoir échoué. Il faudrait vraiment une manne tombée du ciel pour que le CRB évite la catastrophe, lui qui a du mal à récolter les points sur le terrain.