Des milliers d'habitants de Ghaza ont manifesté pour protester contre la reconnaissance par Donald Trump de Qods comme capitale d'Israël et scandé des slogans contre les Etats-Unis, Israël et l'Arabie saoudite. Le Front populaire de libération de la Palestine, FPLP, a organisé, samedi 9 décembre, une manifestation d'une grande ampleur dans la bande de Gaza à laquelle ont assisté des milliers de Ghazaouis. L'agence de presse palestinienne SAMA ecrit que les protestataires ont scandé des slogans contre les Etats-Unis et dénoncé l'alignement de l'Arabie saoudite sur la politique de Washington, notant que Qods restera la capitale éternelle de la Palestine. Les manifestants ont incendié les effigies de Donald Trump ainsi que les drapeaux américains et israéliens, déchirant les portraits de Mohammed ben Salmane et du roi Salmane. Ils portaient également des pancartes sur lesquelles étaient libellées : «Mort à al-Saoud !». L'Arabie saoudite a adopté une politique hostile à la Palestine, préférant gagner les faveurs du Premier ministre d'Israël, Netanyahu. Le New York Times a noté que l'Arabie saoudite a proposé au président palestinien Mahmoud Abbas d'abandonner El Qods et opter pour un autre lieu pour l'instauration de la capitale de la Palestine. C'était quelques jours précédant l'injuste proclamation par le président américain de la reconnaissance d'El Qods capitale d'Israël. La presse note également que l'Arabie saoudite a interdit à ses ressortissants en Jordanie de manifester pour El Qods. L'Arabie saoudite qui dirige une coalition arabe accusée par des organisations non gouvernementales d'avoir perpétré des crimes de guerre au Yémen, tente, d'après la presse, de lancer la coopération avec Israël, aux dépens de nombre de pays musulmans de la région. La monarchie des pétrodollars a conclu un accord de 460 milliards de dollars d'armes avec Washington. Pour l'Arabie saoudite, c'est un gage pour l'annulation des plaintes en justice lancées à son encontre par les victimes des attentats terroristes du 11 septembre 2001. Le deal engageant le président américain et le roi de l'Arabie saoudite sacrifie El Qods et encourage la guerre contre des pays musulmans, dont l'Iran. Il y a quelques mois, le président américain a rencontré les responsables des pays musulmans et leur a exigé la création d'un front contre l'Iran. L'Arabie saoudite a applaudi. Il y a quelques jours, l'Arabie saoudite a lancé une nouvelle coalition, prétendument chargée de la lutte anti terroriste. une manipulation politique par laquelle l'Arabie saoudite tente d'impliquer les pays musulmans contre l'Iran, le Hezbollah et le Liban. L'Algérie a refusé de faire partie de cette mascarade. L'histoire retiendra que l'Arabie saoudite a refusé de décider d'initiative concrète contre la reconnaissance par le président américain d'El Qods capitale d'Israël. L'Arabie saoudite abandonne El Qods.