Le rachat du CR Belouizdad par la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance, en l'occurrence la Cnep-Banque, reste toujours un sujet d'actualité à Belcourt. Annoncée pour ce début du championnat, l'opération tarde pourtant à se concrétiser en raison d'un problème administratif. Il semblerait que les responsables de l'établissement financier étatique, à leur tête le PDG Djamel Bessa, attendent le feu vert du ministère des Finances pour entreprendre les démarches nécessaires en vue du rachat d'une grande partie des actions de la SSPA/CRB. On parle déjà d'un accord de principe pour un investissement de 30 milliards de centimes duquel la Cnep-Banque deviendrait l'actionnaire majoritaire du CRB à hauteur de 60% environ du capital du club. Questionné hier sur l'avancement du dossier Cnep peu avant le match disputé par son équipe face au RC Arbaâ pour le compte de la première journée de la Ligue 1, le nouveau président du Chabab, Rédha Malek ne constate aucune nouveauté : «Pour le moment, il n'y a absolument rien de nouveau concernant le dossier Cnep. Nous sommes toujours dans l'attente d'entamer les négociations pour concrétiser l'opération. On a reçu certes l'accord du PDG de la boîte Djamel Bessa, pour une éventuelle reprise du club, mais ça reste un accord verbal. On ne sait pas encore si le projet tient toujours. La balle reste dans le camp de la Cnep», dira à ce sujet Malek qui considère toutefois qu'une éventuelle reprise du club par un actionnaire du poids de la Cnep serait salutaire pour le grand club de Laâqiba : «Il est clair que le CRB a besoin de ressources financières pour assurer son bon fonctionnement durant toute la saison. Pour le moment, on se débrouille comme on peut. Nous avons même honoré tous nos engagements envers le joueurs du club en les réglant jusqu'au dernier centime. Mais la gestion d'un club aussi grand que le CRB nécessite un fonds d'investissement assez conséquent qui nous permettra d'éviter les différentes crises financières qui ont secoué le Chabab la saison passée», a-t-il ajouté.