Le services de la maternité des différentes polycliniques de la wilaya de Chlef, connaissent un vrai manque de médecins gynécologues. D'après nos sources, ce déficit est lié au départ massif de ces spécialistes laissant ainsi un grand vide dans les services de maternité des hôpitaux et des polycliniques de la wilaya. Les femmes à terme éprouvent d'énormes difficultés à trouver une maternité où elles pourraient donner vie à leur bébé, notamment dans les communes enclavées. Mis à part les hôpitaux de Chorfa à la périphérie ouest de la ville de Chlef, et Ténès, spécialisés dans les accouchements, y compris ceux à risque, qui disposent d'une couverture sanitaire satisfaisante en gynécologie, les autres établissements accusent un manque flagrant de spécialistes. Signalons que l'hôpital de Chorfa enregistre entre 50 et 60 naissances par jour. De leur part, les autorités de wilaya ne sont pas restées les bras croisés, elles ont saisi le ministère dans le but de combler le déficit mais devant l'absence de gynécologues «sur le marché de l'emploi», seulement quatre obstétriciennes ont été recrutées. Sachant que, le nouvel hôpital dédié à la mère et à l'enfant dont les travaux sont en cours de réalisation près de l'hôpital de Chorfa, dans la périphérie ouest de la wilaya de Chlef. Premier du genre dans la région, cet établissement abritera des services de gynécologie, obstétrique et néonatologie. La nouvelle structure comportera un bloc d'urgences, un service d'exploration (radio et échographie), un bloc de pédiatrie et un autre de gynécologie. Elle contribuera sans doute à combler le déficit en matière d'infrastructures de prise en charge de cette catégorie de patients. D'après une source de la direction de la santé, ce nouvel hôpital n'est pas destiné uniquement à la population de la wilaya, mais accueillera les femmes des wilayas de Relizane, Aïn Defla et Tissemsilt.
