Les institutions financières internationales ont été unanimes à saluer les capacités de l'Algérie à surmonter les difficultés financières engendrées par la baisse conséquentes des prix du pétrole. En effet, le Fonds monétaire international et la Société financière internationale (filiale de la Banque mondiale) ont émis ce dimanche des notes positives quant à la situation économique de notre pays. Les deux importantes institutions ont dépêché des hauts responsables qui ont eu des entretiens avec des membres du gouvernement. La délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par le chef de mission du FMI pour l'Algérie, Jean-Francois Dauphin, a été reçue par le ministre de l'Industrie et des mines. A cette occasion, le responsable du FMI a réaffirmé "la capacité de l'Algérie à surmonter les difficultés dues à la baisse des recettes pétrolières". Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée dimanche, M.Dauphin a estimé que l'économie algérienne possède " des potentialités importantes, de surmonter les difficultés dues à la baisse des recettes pétrolières ". Selon M.Dauphin, " il s'agit bien au contraire d'une opportunité pour accélérer le processus de diversification de l'économie algérienne ". La politique adoptée par le gouvernement a permis, souligne-t-il, d'amortir le choc extérieur dû à la chute des prix du pétrole sur les marchés internationaux depuis 2014. Pour le chef de mission du FMI, il y a nécessité d'accélérer le processus de diversification de l'économie algérienne et les moyens d'y arriver dans la conjoncture financière actuelle. Dans ce cadre, M.Yousfi a expliqué au représentant du FMI que «l'Algérie a pu jusqu'a maintenant supporter le choc grâce à la politique et les mesures adoptées par le gouvernement» ces dernières années et qui ont pu amortir les effets de cette crise ". Le ministre de l'Industrie a aussi affiché son optimisme quant à la capacité de l'économie algérienne à surmonter la conjoncture financière actuelle et passer à une économie diversifiée moins dépendante de la rente pétrolière. De son côté, le nouveau vice président de la Société financière internationale pour la région Afrique et Moyen-Orient, M. Sergio Pimenta, a été reçu par le ministre des Finances Abderrahmane Raouya dans le cadre d'une visite de travail qu'il effectue en Algérie. Lors de cette rencontre, il a été procédé à un échange de vues sur la situation économique mondiale et ses répercussions sur les économies des pays membres de la région, précise le communiqué. Raouya a également examiné avec M. Pimenta les voies et moyens susceptibles de renforcer la coopération entre l'Algérie et la SFI. M. Pimenta a souligné la disponibilité de son institution pour répondre à toute demande que l'Algérie pourrait formuler, à même de contribuer au renforcement de la coopération entre les deux parties. Au cours de son séjour en Algérie, le vice-président de la SFI a participé dimanche soir à une rencontre sur les énergies renouvelables organisée par le Forum des chefs d'entreprises au cours de laquelle il a souligné l'importance de l'économie algérienne et de ces potentialités pour surmonter la crise financière actuelle. La SFI est prête, selon lui, à accompagner les projets notamment des investisseurs privés. Les observations venant des ces deux institutions internationales confortent les efforts du gouvernement pour améliorer la situation financière du pays, notamment la réduction du déficit du trésor, la maitrise des dépenses et la création des conditions favorables aux investisseurs nationaux et étrangers. Il est clair que l'Etat devra tenir compte de la situation internationale et de l'évolution du marché de l'énergie pour procéder à l'accélération des réformes visant à maintenir des équilibres budgétaires.