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Les prémices d'une guerre «mondiale» réunies ?
Eventuelle attaque américaine contre la Syrie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 07 - 09 - 2013

Le risque d'une guerre globale en Syrie n'est vraiment pas écarté. 12 pays membres du G20 alliés des Etats-Unis se disent favorables à une intervention sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU, selon une déclaration diffusée par la Maison-Blanche à Washington.
En cas de frappes militaires, la Russie continuera à aider la Syrie. L'Iran, le mouvement libanais Hezbollah et bien d'autres pays amis ont déjà affiché leur soutien à la Syrie. Les prémices d'une véritable guerre «mondiale» sont désormais réunies.
En effet, le dossier syrien a connu des développements très dangereux avec la détermination des Etats-Unis de frapper la Syrie, sans l'aval de l'ONU. Après l'échec du Sommet du G20, le président Obama a entraîné dans sa logique guerrière 12 pays membres du G20, qui étaient déjà acquis à sa «cause», mais pas ceux des deux principaux membres du Conseil de sécurité, la Russie et la Chine.
Ces deux pays sont restés inflexibles sur leurs positions de principe et de respect de la légalité internationale : pas d'attaque militaire internationale contre la Syrie sans les preuves sur les prétendues attaques chimiques par l'armée syrienne et sans l'aval du Conseil de sécurité. Pour Moscou et Pékin, seul le Conseil de sécurité de l'ONU dispose du droit d'accorder une autorisation d'attaquer un pays souverain sous conditions définies.
Et toute action non autorisée par le Conseil de sécurité est définie comme agression contre un pays souverain. C'est dans cet esprit que le président Vladimir Poutine a rappelé vendredi soir lors du Sommet du G20 sa position ferme sur le dossier syrien. «Vous voulez savoir si nous aiderons la Syrie ? Nous le ferons, comme nous le faisons actuellement. Nous lui livrons des armes, nous collaborons dans le domaine économique. J'espère que nous élargirons notre coopération humanitaire, notamment en accordant une aide humanitaire aux civils syriens qui se trouvent dans une situation difficile», a indiqué M. Poutine à la question de savoir si la Russie aidera la Syrie en cas de frappe militaire.
Pas seulement. La Russie a mis en garde hier les Etats-Unis contre les risques qu'impliqueraient des frappes sur des stocks de matériaux chimiques en Syrie. «Nous considérons avec une inquiétude particulière le fait que parmi les cibles envisagées pour des frappes figurent des sites d'infrastructures militaires qui assurent la sécurité de l'arsenal chimique syrien», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
«Nous mettons en garde les autorités américaines et leurs alliés contre toute frappe sur des sites chimiques et les territoires avoisinants», a ajouté le ministère, estimant que cela constituerait un «tournant dangereux» dans la crise syrienne. «Il y aurait une menace de rejets de substances hautement toxiques, avec des conséquences pour la population civile et l'environnement», poursuit le ministère russe.
«On ne peut pas exclure qu'en outre, de tels actes inconsidérés n'offrent l'accès à des armes chimiques qu'aux rebelles et aux terroristes», a estimé encore la diplomatie russe, soulignant que cela pouvait entraîner «la propagation de l'arme chimique non seulement en Syrie mais aussi en dehors du pays».
Iran et Hezbollah prêts à riposter
Selon certaines sources médiatiques, la Russie auraient transmis à Washington la réponse de l'Iran qui exprimerait également son point de vue ainsi que celui de la Syrie et du Hezbollah : «Toute frappe, tout missile, toute balle tirée reviendrait à allumer la mèche d'une guerre globale qui entraînera toute la région dans le conflit et qui donnera lieu au ciblage des véritables lignes rouges des Etats-Unis, en d'autres termes Israël, le pétrole et ceux qui le pillent».
Dans ce contexte, depuis une semaine, des milliers de personnes relevant des unités stratégiques en Iran, en Syrie et au sein du Hezbollah, sont à pied d'oeuvre, mettant en place à la vitesse de l'éclair toutes les exigences d'une guerre ouverte, ajoutent les mêmes sources. L'entraide entre la Syrie, l'Iran et le Hezbollah ne date pas d'aujourd'hui. Durant le conflit libanais, début des années 1980, la Syrie et l'Iran avaient soutenu le Hezbollah qui a remporté des victoires face à ses adversaires. Les guerres de résistance menées par le Liban contre l'occupant israélien depuis les années 1980 à ce jour ont vu l'implication d'une manière où d'une autre de l'Iran et de la Syrie.
L'UE opposée
Face à ces alertes très inquiétantes, les Etats-Unis ne montrent pas de signe d'apaisement et de retenue. Hier, le chef de la diplomatie américaine a tenté de convaincre ses partenaires européens à Vilnius pour entreprendre une action militaire contre la Syrie. John Kerry a affirmé à ses homologues européens que les Etats-Unis «ne s'étaient pas engagés à attendre le rapport de l'ONU sur les armes chimiques en Syrie avant d'éventuellement frapper Damas». La plupart des 28, à l'exception de la France et du Danemark, sont très réticents et opposés à une action militaire.
L'UE a appelé les Etats-Unis à ne pas lancer une opération militaire contre la Syrie avant la publication d'un rapport d'experts de l'ONU sur l'attaque chimique de Damas du 21 août. A l'initiative de l'Eglise catholique, une journée de jeûne et de prière est organisée dans le monde entier contre toute intervention armée. «La paix est un bien qui dépasse toute barrière parce qu'elle est un bien de toute l'humanité», a tweeté le Pape vendredi.
La veillée sur la place Saint-Pierre aura lieu de 19h à 23h.
De Baghdad à Jérusalem, de Bombay à Buenos Aires, de Washington à Beyrouth et à Paris, tout ce que l'Eglise compte de responsables ont relayé le message, dans des sermons ou sur les réseaux sociaux.


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