«L'exiguïté des voies publiques existantes au centre-ville de Chlef, est le principal élément qui engendre des embouteillages colossaux durant les heures de pointe, néanmoins le comportement de certains chauffards – considérés comme des petits malins – en est également pour beaucoup», constate un chauffeur de taxi. Durant les heures de pointe, il n'est pas toujours facile pour certains chauffards de garder leur calme et leur affabilité quand ils se trouvent coincés dans un embouteillage. Les endroits réputés les plus embouteillés de la ville de Chlef demeurent ; le carrefour du commissariat central, le pont de hay Meddahi, la trémie menant à hay El-Houria, hay Bensouna près du marché et le passage à niveau de hay Meddahi. Dans ces circuits régulièrement paralysés par des embouteillages monstrueux, il y a beaucoup de problèmes de circulation. Ce qui est reconnu d'ailleurs par la direction du transport. Néanmoins, pour contourner les bouchons, certains chauffeurs y ont bien souvent trouvé une solution assez mauvaise. Ils y frayent des passages par des manœuvres maladroites et désordonnées. Ce qui crée et entraîne généralement plus de trafic. Aux heures de pointe, au niveau de la trémie où convergent des milliers d'automobilistes en provenance du nord de la wilaya, notamment des communes de Chettia, Ouled Farès, Ténès et autres..., la situation est catastrophique. Ceci dit que la trémie n'a pas résolu le problème de la circulation. Cette dernière est d'autant plus aggravée par la gare routière «5 juillet» à l'entrée du pont de hay El-Houria, occupée par des bus dont les conducteurs font la loi au vu et au su de tout le monde. A l'origine de cette crise, sont également responsables les automobilistes, manquant de civisme et de discipline, arrogants au volant, les propriétaires de véhicules sont souvent la source de bouchons. Ils génèrent des manœuvres dangereuses en plein centre-ville dont les axes routiers sont exceptionnellement étroits pour se faufiler entre les autres véhicules, sans prendre en considération la distance de sécurité. Ils se garent dans tous les sens gênant les autres au passage. En un mot, chacun fait ce qu'il veut quand il veut, ça devient infernal! Mais qui peut et qui a les moyens d'y remédier? La solution n'est pas pour demain!