Infernale, la circulation à Constantine Le problème de la circulation automobile, c'est le chaos qui perdure. La ville de Constantine est-elle ingérable? Au vu de la situation qui y prévaut, on a vraiment l'impression que c'est le cas. Concernant par exemple le problème de la circulation automobile, c'est le chaos qui perdure, malgré l'entrée en service du tramway dont l'impact a été annihilé par le comportement incivique des automobilistes et l'imprévoyance des autorités locales. Ces dernières sont tout à fait dépassées et donnent l'impression de «naviguer à vue» dans une ville difficile sur tous les plans. A Daksi, passage obligé entre la périphérie nord et le centre-ville, le chantier de la trémie est encore ouvert après presque deux ans de travaux qui n'en finissent pas. Aux heures de pointe, dans cette partie de la ville où convergent des milliers d'automobilistes, la situation est catastrophique. Elle est d'autant plus aggravée par la station improvisée occupée par des dizaines de bus dont les conducteurs font la loi au vu et su de tout le monde. A Bab El Kantara, face à la gare ferroviaire, l'anarchie créée par une autre station de bus est indescriptible. Au niveau du 4 ème kilomètre, à la sortie Sud menant à El Khroub, la situation est chaotique. L'incohérence dans l'installation de certains ronds-points est encore plus spectaculaire, notamment quand il s'agit du rond-point de Boussouf. C'est hallucinant à la vue de la file des automobilistes bloqués souvent durant au moins une heure. C'est à même de dire que la carte du code ne répond à aucune logique. Tout est basé sur une anarchie totale, d'où le non-respect de la spécificité de cette zone. A Constantine, tout le monde semble attendre la solution miracle qu'apporterait le pont géant, mais personne n'a songé, ne serait-ce que le temps d'une réflexion, à la solution qui pourrait provenir de l'utilisation du rail et des trains de banlieue. Pourtant, Constantine possède bel et bien un réseau ferroviaire dense qui pourrait la sortir de sa situation de crise. Cependant, dans cette ville malade, la réglementation est loin d'être une affaire simple, en l'absence d'une stratégie bien déterminée et réfléchie et de compétences aptes à mettre au point un code intelligent pour absorber le taux d'une circulation devenue singulière. A l'origine de cette crise, sont également responsables les automobilistes, manquant de civisme et de discipline, arrogants au volant, les propriétaires de véhicules sont souvent la source de bouchons. Ils génèrent des manoeuvres dangereuses en plein centre-ville dont les axes routiers sont exceptionnellement étroits pour se faufiler entre les autres véhicules, sans prendre en considération la distance de sécurité. Ils se garent dans tous les sens gênant les autres au passage. En un mot, chacun fait ce qu'il veut quand il veut! Infernal. Mais qui peut et qui a les moyens d'y remédier? La solution n'est pas pour demain! La ville n'a même pas un chef de l'exécutif depuis plusieurs semaines, alors qu'elle est prévue capitale culturelle arabe, mais prise entre-temps en otage.