Trouver une place pour stationner au centre-ville de Chlef relève de l'exploit. Les rues et ruelles constituent l'essentiel des parkings, en attendant que soient mis en œuvre les projets de parkings à étages lancés et ceux qui le seront bientôt. La ville de Chlef, qui étouffe déjà par sa circulation automobile, souffre d'un manque latent d'espaces de stationnement. Les citoyens qui se rendent pour divers motifs au centre-ville doivent s'y rendre assez tôt pour pouvoir trouver une place où garer leur véhicule. La configuration du centre-ville, formé de nombreuses rues et ruelles, n'a guère ou si peu changé depuis l'ère coloniale, alors que le parc automobile ne cesse de grandir. A vrai dire, le stationnement est anarchique à Chlef et provoque régulièrement un ralentissement de la circulation automobile, créant de véritables bouchons. Les embouteillages sont légion à tous les carrefours, à l'image de haï Meddahi, haï Bensouna, haï Sallem et les autres chemins sont souvent submergés et constituent autant de points noirs, notamment durant les heures de pointe. L'explosion démographique, les extensions urbaines, la hausse des transports collectifs et le recours intensif aux véhicules légers ont provoqué une forte saturation des infrastructures mises en place, accentuée par l'absence d'un plan de développement et d'aménagement urbain viables. La ville est constamment confrontée à un imbroglio : les artères grouillent de véhicules en tous genres, tout le monde semble désarmé face à cette situation. La seule solution pour désengorger la ville reste, selon de nombreux observateurs, la délocalisation de toutes les administrations, les directions et autres cabinets médicaux vers la périphérie. Devant cette situation qui dure depuis des lustres, empirant progressivement, les pouvoirs publics ont décidé, il y a plusieurs années, d'y remédier. Deux projets de parking à étages ont été proposés. Le premier d'une capacité de 610 véhicules est déjà lancé. Le second est au stade de l'étude. Il accueillera plus de 300 véhicules. Le tissu urbain ayant atteint la saturation ces dernières années, a favorisé une augmentation du parc automobile, d'où un encombrement qui a atteint les limites. En l'absence de parking, la ville est prise d'assaut par des milliers de véhicules qui perturbent la circulation. Un décor anarchique qui perturbe la vie quotidienne des résidents, qui commencent à s'inquiéter des conséquences de cette situation. Devenu insupportable, le problème du trafic automobile est accentué, y compris en dehors du centre-ville et plus particulièrement au carrefour faisant jonction entre la RN4 Alger-Oran, menant vers Chettia et Ténès, devenu un vrai casse-tête pour les automobilistes et celui de haï Meddahi. «A quand alors la fin de ce calvaire quotidien ?», s'interrogent les automobilistes.