Les crimes perpétrés par Israël contre les Palestiniens n'empêchent pas certains pays du Golfe de continuer à lancer la coopération avec l'Etat hébreu. Au lendemain de l'assassinat de 60 Palestiniens, les Emirats arabes ont invité le ministre de la Communication d'Israël à Dubaï pour participer à une conférence sur les communications. Ayoob Kara a dit avoir été invité à prendre part à une conférence sur les communications qui se tiendra, en octobre, à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Selon le quotidien israélien The Jérusalem Post, Ayoob Kara a confirmé sa participation à la Conférence de Dubaï en tant que ministre israélien des Communications. C'est la première visite officielle et ouverte d'un responsable israélien aux Emirats arabes unis qui témoigne, d'après The Jerusalem Post. Les relations entre les Emirats arabes du golfe Persique et Israël se détendent de plus en plus, notamment après la montée en puissance du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reconnu, à plusieurs reprises, l'existence des relations secrètes entre Israël et les pays arabes, tout en ajoutant que les dirigeants de ces pays préféraient le garder secret de crainte d'une réaction de l'opinion publique. Mohammed ben Salmane a déclaré, lors de sa visite à Washington, que «les Israéliens ont le droit d'avoir leur propre Etat-nation comme les Palestiniens». Devant les groupes pro-israéliens aux Etats-Unis, Mohammed ben Salmane avait stigmatisé les Palestiniens, disant qu'ils devraient se soumettre à «l'accord du siècle» en renonçant à une grande partie de leurs territoires. Les signes de rapprochement entre Israël et les Etats arabes du golfe Persique se multiplient alors qu'Israël se livre à une répression sans précédent des manifestations pacifiques qui se déroulent à la frontière de Gaza, notamment en protestation contre le transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Al Qods occupée. Une soixantaine de Palestiniens ont été tués et des milliers d'autres blessés rien que dans la journée du lundi 14 mai. Certains pays du Golfe, dont l'Arabie saoudite, les Emirats arabes et le Bahreïn, préfèrent attaquer des pays musulmans au lieu de dénoncer les crimes perpétrés par Israël contre les Palestiniens. L'Arabie saoudite n'a pas dénoncé les crimes de guerre perpétrés par Israël contre les Palestiniens, à Ghaza, le 14 mai 2018. Le prince de l'Arabie saoudite exprime plutôt le souhait d'obéir à Washington. Au lendemain de la reconnaissance, par le président américain, d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël, le ministre des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite a dit, dans un entretien accordé à un média occidental, que le royaume des pétrodollars n'abandonne pas la coopération avec Washington à cause d'Al Qods. Comme pour récompenser le président américain pour sa politique hostile à l'Iran, aux musulmans et aux Palestiniens, le prince de l'Arabie saoudite s'est rendu à Washington, après la reconnaissance d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël, et conclu des accords d'armes pour des milliards de dollars. Nombre de pays du Golfe ont choisi le camp de la colonisation. C'est dans ce cadre que l'Arabie saoudite dit lancer la coopération avec Israël. L'Arabie saoudite dirige une coalition arabe perpétrant des crimes de guerre qui ont fait des milliers de morts civils au Yémen.