Le prince d'Arabie saoudite, Mohamed ben Salmane, dit être partisan de la politique de Washington pour la paix au Proche-Orient et accuse les Palestiniens de refuser les négociations. Tandis qu'Israël réprime les palestiniens, dont ceux qui participent à la grande marche du retour des exilés, le prince d'Arabie saoudite, Mohamed ben Salmane, dit être d'accord avec la politique de Washington pour la politique du Proche-orient. Il accuse les Palestiniens de refuser les négociations de paix avec Israël. Il ne dénonce pas le meurtre de 45 palestiniens participant à la grande marche du retour à Ghaza. En déplacement aux Etats-Unis en mars, Mohammed ben Salmane aurait tenu des propos pour le moins virulents à l'encontre des dirigeants palestiniens. Un correspondant de la chaîne israélienne Channel 10 s'est procuré le discours du prince saoudien. Citant un courrier du ministère israélien des Affaires étrangères, ainsi que trois autres sources américaines et israéliennes, un correspondant de la chaîne Channel 10 News a rapporté ce 29 avril les propos qu'aurait tenus le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, lors d'une réunion à New York, un mois plus tôt : «Au cours des dernières décennies, les dirigeants palestiniens ont […] rejeté toutes les propositions de paix qui leur ont été faites. Il est temps que les Palestiniens acceptent les propositions et la négociation, ou qu'ils se la ferment et qu'ils arrêtent de se plaindre». Dans son discours, qui aurait «stupéfié» les participants à la réunion, Mohammed ben Salmane aurait par ailleurs déclaré que «la question palestinienne [n'était] pas une priorité dans le programme saoudien». Le prince saoudien aurait affirmé dans la foulée : «Il y a des questions beaucoup plus urgentes et plus importantes à traiter, comme celle de l'Iran». L'ambassade saoudienne avait déclaré le 30 mars que la visite du prince héritier aux Etats-Unis en mars dernier était l'occasion de rencontrer des responsables juifs et chrétiens, une démarche soulignant «le lien commun entre tous les peuples, en particulier les croyants». Le prince d'Arabie saoudite ne dénonce pas la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël. Pourtant, à la Ligue Arabe, le prince d'Arabie saoudite dit être contre l'accord de la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël. Une hypocrisie politique qui caractérise le royaume des pétrodollars, pays qui dit plaider la cause d'Al Qods mais qui fait tout pour lancer la coopération avec Israël. L'Arabie saoudite qui dirige une coalition arabe, accusée de crimes de guerre perpétrés au Yémen, cherche à gagner à sa cause Israël dans sa politique hostile à l'Iran et à nombre de pays musulmans.