Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réitéré au président français, Emmanuel Macron, la satisfaction de l'Algérie du rythme de la coopération bilatérale, a indiqué hier à Paris le Premier ministre Ahmed Ouyahia. «Ce matin, j'ai eu le privilège d'être reçu par le président Macron auquel j'ai porté un message verbal de son homologue Monsieur le président de la République, dans lequel il a réitéré la satisfaction de l'Algérie par rapport au rythme actuel de la coopération bilatérale, ainsi que pour la question de la récupération des restes de nos martyrs du 19e siècle», a précisé le Premier ministre dans une déclaration à l'APS et à la Télévision algérienne. Tôt dans la matinée, le président français Emmanuel Macron a reçu le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, désigné par le président Bouteflika pour le représenter à la conférence internationale sur la Libye qui se tient à Paris. L'audience s'est déroulée à l'Elysée peu avant l'ouverture de la conférence internationale sur la Libye, organisée sous les auspices des Nations unies, qui a abouti sur un accord inter-libyen de sortie de crise. «Sur le plan économique, nous avons un dossier de programme d'investissements qui est en train d'avancer et d'autres dossiers de coopération. C'était le premier volet du message dont j'étais porteur», a-t-il ajouté, se disant «heureux» de dire au président de la République que «le même sentiment de satisfaction et la totale disponibilité existent chez le président français et que la coopération entre les deux pays reste au niveau de ce qualificatif d'exception qu'elle a eu et qui se confirme concrètement d'année en année, même de semestre en semestre». Ahmed Ouyahia a indiqué également que l'occasion lui a été donnée pour «faire part du point de vue du président de la République sur les questions de la sous-région sur lesquelles l'Algérie et la France sont impliquées», citant la Libye, qui était le sujet de la conférence, et le Mali. Il a précisé que pour le Mali, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, «est en train de présider le Comité de suivi de la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger». Lors de cette rencontre, les deux parties (algérienne et malienne) ont constaté une dynamique nouvelle marquée par «une plus grande appropriation du processus de mise en œuvre par les parties maliennes», en soulignant qu'il s'agit «d'un développement positif à encourager et à consolider davantage».