L'Assemblée populaire communale de Legata, à l'est de Boumerdès, est toujours bloquée. Les élus des différentes formations politiques issues des élections législatives de novembre 2017 n'arrivent pas à s'entendre et travailler ensemble pour le bien des citoyens de cette localité rurale. La vie quotidienne du citoyen est quasiment bloquée depuis. Les habitants de la région ne savent plus à quel saint se vouer en dépit de tentatives de conciliation entreprises par le passé. La présidence de l'APC est réclamée par les formations d'Ahmed Ouyahia, chapeauté par Kamel Berezouane, et celle de Moussa Touati dont la liste est conduite par Bournissa Mohamed. Les deux partis ont obtenu quatre (04) sièges chacun lors des élections locales sur les 15 que compte l'assemblée. La différence se trouve dans les voix exprimées. Le RND a eu 899 (21,9%) tandis que son rival le FNA a obtenu 898 (21,7%) sur les 4262 voix exprimées. Les sympathisants des deux formations ont observé à maintes reprises des actions de protestation devant le siège de l'APC pour réclamer la présidence de l'APC. Ces actions se sont déroulées dans le calme et aucune confrontation n'a eu lieu entre les belligérants. La semaine écoulée, ce sont les citoyens de la commune qui ont adressé un appel au wali pour intervenir afin de trouver une issue à un blocage qui n'a que trop duré et qui paralyse l'activité dans la localité. Le wali de Boumerdès, Abderhamane Madani Fouatih, a récemment désigné un administrateur pour gérer les affaires de l'APC dans l'attente d'un accord commun entre les élus pour reprendre la gestion de la commune. Le dossier de développement local est relégué aux calendres grecques. Plusieurs projets lancés sont à l'arrêt alors que d'autres attendent l'approbation du staff communal qui n'arrive pas à s'entendre et laisser de côté les luttes intestines et partisanes qui ne mènent nulle part. L'APC de ce patelin rural et agricole n'a jamais connu de stabilité depuis plusieurs années. En 2014, l'ex-P/APC Ali Madaoui avait été suspendu par le wali suite à une poursuite judiciaire à son encontre et conformément au code communal. Il avait été poursuivi pour non-respect du code des marchés publics.