La branche tunisienne d'AQMI, Okba Ibn Nafaa, a revendiqué l'attaque terroriste perpétrée à Jendouba, en Tunisie. L'organisation affirme avoir saisi plusieurs armes de la patrouille ciblée. Aqmi a des maquis dans la zone frontalière montagneuse où a eu lieu l'attaque dimanche matin, près de la frontière avec l'Algérie, dans le secteur de Ain Sultan, province de Jendouba. Six agents de la Garde nationale ont été tués et trois blessés. Selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur, le général Sofiene al-Zaq, les assaillants ont ouvert le feu sur les forces de sécurité après l'explosion. Des opérations de recherche des terroristes sont en cours avec l'aide de l'armée, avait-il ajouté dimanche. Une cérémonie d'hommage aux victimes était prévue hier près de Tunis. De nombreux attentats terroristes revendiquées par Daech ont été perpetrés en Tunisie. Forces de l'ordre, militaires, opposants et touristes ont été ciblés par les terroristes de Daech, organisation qui compte des milliers de terroristes tunisiens. En Syrie, irak et Libye, des milliers de terroristes tunisiens ont rallié Daech. La société civile tunisienne met en cause le leader d'Ennahda, El Ghennouchi, qui a dénoncé Damas. Les jeunes tunisiens ont été en importants à comprendre par les propos d'El Ghennouchi qu'il serait une bonne chose de lutter contre Damas qui affrontait Daech. La société civile tunisienne a refusé le retour des terroristes partis combattre aux côtés de Daech. Jusque-là, la Tunisié était ciblée par Daech. La perpétration de l'attaque de Jendouba par l'organisation Okba Ibn Nafaaa a étonné les experts. En mars 2015, le premier ministre de Tunisie, à l'époque, avait dit que Okba Ibn Nafaa a été démantelée. C'est la première grande réaction à l'attaque terroriste au Bardo du 18 mars dernier, avait-il notamment dit. Okba Ibn Nafaâ est le principal groupe armé tunisien dans cette zone frontalière. Okba Ibn Nafaa est connue pour être responsable de l'attaque contre l'armée tunisienne, lorsque 15 soldats avaient été abattus sur le mont Châambi le 17 juillet 2015. Alger et Paris ont condamné l'attaque terroriste du dimanche en Tunisie dans laquelle six gendarmes ont trouvé la mort et trois autres ont été blessés. Alger et Paris ont exprimé une solidarité avec Tunis dans sa lutte contre le terrorisme. Après l'assassinat le 8 juillet de six gendarmes tunisiens par des terroristes près de Ain Sultan, dans la région de Jendouba, une zone frontalière avec l'Algérie, le ministère algérien des Affaires étrangères a condamné avec force cet acte criminel. «Nous condamnons avec force l'attaque terroriste qui a ciblé, ce jour, dimanche, une patrouille de la Garde nationale tunisienne, dans le secteur de Ain Sultan, dans le gouvernorat de Jendouba», a affirmé Abdelaziz Benali Cherif, porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, dans une déclaration faite à l'Algérie Presse service. «Tout en réitérant notre entière solidarité avec la Tunisie, nous demeurons convaincus que le terrorisme haineux et aveugle ne saura entamer la détermination de ce pays frère, de ses dirigeants et de son peuple à combattre ce fléau et à le défaire», a-t-il ajouté. Sur les lieux mêmes de l'attaque, Ghazi Jeribi, ministre tunisien de l'Intérieur par intérim, a indiqué que «nous sommes conscients du fait que la guerre contre le terrorisme sera longue». «La France est solidaire du peuple et des autorités tunisiennes dans cette épreuve. Elle se tient résolument aux côtés de la Tunisie dans la lutte contre le terrorisme et face à toute tentative de porter atteinte à ce pays ami, à sa sécurité et à la vitalité de sa démocratie», a affirmé Agnès Von der Mühll, porte-parole du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, dans un communiqué rendu public hier. La Tunisie compte des milliers de terroristes dans les rangs de Daech. Une loi a été adoptée en Tunisie contre les djihadistes qui optent pour Daech. D'après l'ONU, des milliers de tunisiens ont rallié Daech en Libye, fuyant l'Irak. Les terroristes de nombreux pays ont rejoint les rangs d'AQMI, Djeich El Islam, Ahrar El Cham et Daech.