L'Agence nationale de l'Emploi de Tizi-Ouzou a réussi à placer 7841 demandeurs d'emplois sur les 27 237 demandeurs inscrits à son niveau. Ces placements ont été effectués dans le cadre du marché classique de l'emploi (Contrat de durée déterminée ou bien indéterminée) durant le 1er semestre de l'année en cours dernier. Ceci représente environs 60% des objectifs escomptés par cette agence qui a enregistré durant cette période sus au dessus soit 10 351 offres d'emplois, a affirmé le premier responsable de cette agence qui n'a pas hésité d'exprimer son vœu de relever le défi et d'augmenter le nombre de placements d'ici la fin de l'année en cours. Il a fait savoir que 300 jeunes demandeurs d'emplois ont été insérés dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) depuis le 1er janvier au 30 juin dernier. Dans ce contexte, il a précisé que ce dispositif concerne les primo-demandeurs d'emploi, les diplômés de la formation professionnelle. A ceux-là s'ajoutent 1 272 jeunes placés dans le cadre du Contrat de travail aidé (CTA), ce qui représente 91% des objectifs escomptés par leur agence. M. Tizrarine a précisé que ce dispositif a connu un engouement de la part des entreprises puisqu'elles sont subventionnées par l'Etat. L'apport des artisans Cela leur permet de réduire leurs charges patronales auprès de la sécurité sociale, notamment. Il a indiqué également que grâce à ce dispositif, les jeunes demandeurs d'emplois placés sont considérés comme des salariés à part entière puisqu'il leur sera attribué un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) et ce, conformément à la loi 90-11 régissant les modalités de recrutement dans le monde du travail. «Il faut savoir que l'entreprise bénéficie d'une subvention accordée par l'Etat, pendant une durée de trois ans, sur le salaire du fonctionnaire estimée de 12 000 Da pour le diplômé universitaire et 8000 da pour les stagiaires de la formation professionnelle et ce, dans le cadre du Contrat de l'insertion professionnelle (CIP)» tandis que, enchaîne t-il, et s'agissant du Contrat de formation et d'insertion (CFI), ce sont les jeunes qui n'ont aucun diplôme qui sont placés chez les artisans ou bien des collectivités locales pour acquérir un métier et percevoir un salaire qui vair entre 4000 jusqu'à 12 000 Da/mois pendant une durée de 06 mois renouvelable, a-t-il expliqué. A cet effet, le directeur de l'Anem de la wilaya de Tizi-Ouzou a invité les jeunes demandeurs d'emplois de se rapprocher de son agence qui joue le rôle d'intermédiaire entre eux et les pouvoirs publics et de s'informer de près sur les offres d'emplois disponibles. «Les autorités publiques ont recommandé aux demandeurs d'emplois de passer par l'agence de l'emploi avant d'être embauchés dans leur poste de travail. Nous ne créons pas l'emploi, mais nous sommes un intermédiaire. Nous sommes en contact avec les entreprises qui nous proposent leurs offres d'emplois et de notre part, en tant d'une entreprise de service public, on intervient pour les placer (jeunes demandeurs Ndlr) au sein de ces entreprises». Tizrarine est revenu sur la mise en place du système de modernisation et de nouvelles technologies de l'information et de la communication au niveau de l'Agence nationale de l'emploi qui permet de faire une étude sur le marché du travail que ce soit au niveau national ou bien à travers les différentes régions du pays. Grâce à la mise en place du fichier national très modernisé (Wassit), les responsables des Agences de l'emploi ont une idée non seulement des profils des demandeurs, mais aussi des entreprises et leurs offres d'emplois. «Nous sommes en contact permanent avec les entreprises de chaque créneau et les profils de recrutement dont elles ont besoin», a-t-il dit.