La province Idlib, en Syrie, est occupée par les terroristes du Front El Nosra. La Russie et Damas préparent une attaque contre les djihadistes. Nombre de pays occidentaux, dont Washington, sont contre l'opération militaire. Des appels à l'annulation de l'opération militaire de Damas, soutenue par la Russie, contre les terroristes du Front El Nosra, ont été lancés par nombre de pays occidentaux, prétextant le fait que des rebelles modérés sont dans la province. L'ONU dit que 10.000 terroristes, dont ceux du Front El Nosra, sont dans la province d'Idlib, confortant Damas, la Russie et l'Iran. Hier, des opposants ont dit qu'ils soutiennent une action militaire lancée par la Turquie et la Russie, contre les terroristes du Front El Nosra, dans la province d'Idlib. L'action militaire que Damas compte lancer est, donc, caractérisée par la légitimité, comme le dit la Russie, en disant que Damas a le droit de chasser les terroristes de son territoire. Dans cette optique, Fuad Eliko, président de Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, appelle la Turquie et la Russie à lancer une offensive conjointe, en vue de chasser El Nosra de la zone. Le responsable rappelle, que la Turquie a récemment classé comme terroriste le Tahrir El Cham, formation issue du Front al-Nosra, proche d'Al-Qaida. Cette décision a élargi la marge de manœuvre conjointe russo-turque en Syrie, estime M. Eliko. «Je suggère qu'elles pourraient prendre une décision concernant une offensive conjointe, en vue de nettoyer Idlib du Front al-Nosra», a poursuivi l'homme politique, ajoutant que le Conseil s'opposait à la présence de ce groupe sur le territoire syrien. Nous ne faisons aucune différence entre al-Nosra et Daech. Il s'agit d'une formation terroriste, et il faut qu'elle soit détruite à Idlib et en Syrie en général, a résumé Fuad Eliko. Le gouvernorat d'Idlib est occupé par des terroristes du Front El Nosra depuis 2015. Les membres de groupes radicaux, qui avaient refusé de se rendre aux forces gouvernementales lors des opérations antiterroristes à Alep, à Homs et dans la Ghouta orientale, ont été évacués par des couloirs humanitaires aux termes des accords sur la réconciliation. Des terroristes du Front al-Nosra et de Daech, y avaient également été transférés depuis le sud et le sud-ouest de la Syrie, dont le territoire a été complètement libéré des terroristes, le long de la frontière israélienne et jordanienne. Damas, soutenu par la Russie et l'Iran, mène une lutte contre les terroristes de Daech, Front El Nosra, Ahrar El cham et Djeich El Islam, qui ont tué des centaines de milliers de personnes. Le Front El Nosra occupe la province d'Idlib. L'aviation russe a bombardé, mardi, plusieurs zones de la province d'Idlib, dernier grand bastion insurgé du nord-ouest de la Syrie, selon le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Idlib, au nord-ouest de la Syrie, à la frontière avec la Turquie, n'a pas été bombardée depuis 22 jours, et est au coeur d'une lutte diplomatique, pour éviter une attaque du gouvernement de Damas. Les frappes russes ont ciblé plusieurs secteurs du sud et du sud-ouest de la province, selon l'OSDH, qui cite notamment Jisr al-Choughour, occupé par Tahrir al-Cham, et Ariha, occupée par les rebels. Des civils sont retenus par Tahrir El Cham pour ne pas fuir la province d'Idlib, dit Moscou. Le combat contre Tahrir El cham est soutenu par la Turquie.