Partie à Banjul pour décrocher la victoire, l'équipe nationale de football s'est contentée d'un nul (1-1) face à une modeste sélection gambienne, largement à la portée des camarades de Brahimi qui l'ont dominée, mais c'était une domination stérile. Les Verts ont certes des circonstances atténuantes vu les conditions dans lesquelles s'est jouée cette rencontre que les officiels de la CAF ont maintenue alors que la main courante du stade de Bakau était bondée de monde ; mais ils auraient pu revenir au pays avec les trois points dans les bagages, surtout qu'ils avaient l'avantage d'ouvrir le score sur un exploit individuel de Bounedjah. Avec un peu plus de concentration et d'entente entre notamment les deux défenseurs centraux, Tahrat et Bensebaini, les Fennecs auraient pu éviter ce but égalisateur et permettre à leur nouveau coach, Djamel Belmadi, de réussir son baptême du feu. Ce nul laisse des regrets, mais la pression va baisser chez les Verts qui restaient sur trois défaites de suite sous la houlette de Rabah Madjer. Les coéquipiers de Mandi ont montré un bel état d'esprit. Il leur reste encore à parfaire leur jeu, à retrouver leur efficacité, pour se qualifier sans encombre pour la CAN 2019. L'animation offensive laisse encore à désirer. Mahrez et Brahimi ont été fantomatiques et ils ont laissé les Gambiens, venus en masse pour les voir à l'œuvre, sur leur faim. Les ennuis persistent encore en défense et dans l'entrejeu, même si Tahrat, aligné pour la première fois aux côtés de Bensebaini, a marqué des points. Il reste encore beaucoup de travail à accomplir pour que le onze national retrouve toutes ses marques et le visage séduisant qui était le sien sous l'ère Halilhodzic et Gourcuff. Le choc du mois prochain contre le Bénin constitue un tournant pour Belmadi et ses troupes. La victoire est impérative contre les Ecureuils à Tchaker.