Le PDG de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), Tazerouti Hamoud, a indiqué, mercredi à Oran, qu'une vingtaine de sous-traitants locaux ont été sélectionnés dans le cadre du projet de montage de véhicules Renault, et font actuellement l'objet d'un audit pour évaluer leurs capacités de production et leur degré de maîtrise technique. "Nous avons établi une liste de sous-traitants partenaires de la SNVI en plus de celles transmises par les bourses de sous-traitance régionales. Certains d'entre-eux ont été déjà retenus parmi la vingtaine, d'autres ont été sélectionnés et font l'objet d'un audit par une commission mixte SNVI-Renault, pour évaluer leurs capacités de production et leur degré de maîtrise technique", a expliqué à la presse M. Tazerouti, en marge de la conférence de presse animée par le PDG de la société mixte Renault Algérie Production. Il a souligné que la prestation de services de ces sous-traitants portera essentiellement sur la vitrerie, les plastiques et les câbles électriques. "Il faudra en moyenne une cinquantaine de sous-traitants pour répondre dans la première phase de la production de l'usine de montage d'Oued Tlelat", a-t-il expliqué. Ce n'est qu'à partir de la 2e phase du projet, prévue en 2019, que la SNVI pourrait assurer des prestations de services et permettre une intégration nationale plus importante. "La 2e phase prévoit la réalisation de travaux de tôlerie et de peinture au niveau de l'usine d'Oued Tlelat. La SNVI, forte de son expérience, pourra intervenir dans l'emboutissage des tôles et de la peinture", a indiqué le premier responsable de cette entreprise nationale, précisant que les pièces-moteurs seront totalement fournis par le partenaire français. M. Tazerouti a rappelé que les objectifs de ce partenariat algéro-français portent sur le développement de la sous-traitance pour lancer une filière automobile en Algérie, la création d'emplois et de richesses. "La sous-traitance sera d'abord algérienne", a-t-il souligné. La SNVI détient avec le Fonds national d'investissement (FNI) 51 % des parts de la société mixte algéro-française RPA, contre 49 % par le constructeur d'automobile français.