Un collectif associatif, regroupant les habitants de différentes localités de la commune d'Aokas, a appelé à l'organisation d'un sit-in, aujourd'hui, devant le siège de l'APC de cette région côtière, pour s'opposer à «l'attribution d'un permis de construire d'un célibatorium de police» par les services de la mairie d'Aokas. Cette infrastructure devrait être réalisée sur un site s'étendant sur 2.000 m2. Les travaux de construction de ce célibatorium ont été entamés, alors que l'entreprise réalisatrice ne dispose pas encore de permis de construire, s'indignent des membres actifs de ce collectif associatif. La population d'Aokas réclame la réalisation d'un équipement public, comme une école ou un hôpital, sur l'assiette foncière concernée. Les citoyens de cette commune reprochent à leur P/APC, «censé être le représentant du peuple, sa gestion anti-intérêt populaire et son entêtement à faire la sourde oreille en refusant de dialoguer avec le mouvement associatif». Par ailleurs, ce collectif associatif exige, dans une déclaration-appel, rendue publique dernièrement, «l'annulation des permis de construire d'une usine de peinture et d'une clinique d'hémodialyse». Ils motivent leur opposition à l'attribution du permis de construire pour ces deux projets par «le mauvais choix des terrains et la pollution qu'engendrerait l'unité de production de peinture».