Le terroriste frappe encore en Tunisie. Hier, un soldat de l'armée serait décédé, et d'autres blessés, dans l'explosion d'une mine, sur le Mont Chaâmbi. Hier, un soldat a été tué, et d'autres blessés, dans l'explosion d'une mine, dans le mont Chaâmbi, dit la presse tunisienne. Des attaques sont très souvent menées par les terroristes contre les militaires, civils, opposants, et policiers. En juillet, six agents de la Garde nationale ont été tués, et d'autres blessés, lorsque leurs voitures ont été attaquées avec un engin explosif artisanal, près de la frontière avec l'Algérie, dans le secteur de Ain Sultan, dans le gouvernorât de Jendouba. La branche tunisienne du groupe djihadiste Aqmi, Okba ibn Nafaa, a revendiqué l'attentat, et affirmé avoir saisi plusieurs armes. Les attaques ont eu lieu tandis que la Tunisie enregistre une crise politique, impliquant le premier ministre Youcef Chahed, qui a limogé le ministre de l'Intérieur et des dizaines de responsables du ministère, qui ont été démis de leur fonctions sans explication précise, disent des médias. La dernière attaque de grande ampleur, en Tunisie, remonte à mars 2016, lorsque des jihadistes avaient lancé des opérations coordonnées, contre des installations sécuritaires de Ben Guerdane, près de la Libye, entraînant la mort de 13 membres des forces de l'ordre et sept civils. Bien que perpétrée dans une zone montagneuse, loin du littoral touristique, cette attaque intervient à un moment sensible pour ce pays, qui fut le pionnier des Printemps arabes en 2011. Frappée par une série d'attaques jihadistes, notamment au musée du Bardo à Tunis, et sur une station balnéaire en 2015, la Tunisie a beaucoup misé sur l'accalmie pour relancer le tourisme. Le pays reste sous état d'urgence depuis l'attentat suicide commis en plein Tunis contre la sécurité présidentielle, et 12 agents tués, en novembre 2015. L'attentat d'hier atteste que le terrorisme est encore en Tunisie, et mène des attaques contre ce pays. L'Algerie, qui a soutenu la Tunisie dans la lutte contre les terroristes, coopère avec ce pays dans la lutte contre les terroristes. En Tunisie, une crise politique oppose nombre de politiciens. Le président tunisien a annulé la coopération avec les islamistes d'Ennahda, tandis que le premier ministre connaît des problèmes à Nidaa Tounes. L'eletion présidentielle de 2019 intéresse nombre de politiciens, tandis que la Tunisie connaît des problémes sociaux, après la révolution de 2011, dont le chomage. Des protestations ont lieu dans nombre de provinces. Des policiers ont mené des contestations, pour exiger des moyens pour la lutte contre les terroristes. Des milliers de tunisiens ont rejoint Daech en Irak, Syrie et Libye. La société civile refuse leur retour en Tunisie, tandis que le leader d'Ennahda, El Ghennouchi, est accusé par nombre de tunisiens, de soutien aux djihadistes.