Les élections américaines de mi-mandant auront lieu en novembre, dans un contexte politique explosif. L'ancien président américain, Barack Obama, a dénoncé le comportement des républicains qui soutiennent le président américain, lors de sa première intervention politique dans la course aux élections de mi-mandat, en novembre. Barack Obama a invité les électeurs démocrates, à se mobiliser massivement à l'approche des élections de mi-mandat, début novembre, tout en dénonçant avec virulence le silence des républicains face aux pratiques de Donald Trump. Relativement discret depuis son départ de Washington, le 20 janvier 2017, il avait, jusqu'ici, évité de s'attaquer nommément à son successeur. Depuis l'Illinois, Etat qu'il a représenté au Sénat, avant d'être élu à Washington, il a décidé de passer à l'action, même s'il s'en était pris indirectement à lui, la semaine dernière, dans son éloge funèbre du sénateur républicain, John McCain. Hier, une bombe artisanale a été trouvée près du bureau d'Obama, à Washington. Une bombe artisanale ciblait le milliardaire George Soros. La télévision CNN a été également ciblée par une bombe artisanale. Les services de renseignements ont trouvé une autre bombe destinée à Hillary Clinton. Obama a dénoncé Donald Trump pour sa politique. Ce n'est pas comme cela que notre démocratie doit fonctionner !, a-t-il tonné, dans une allusion aux récentes révélations faites par le journaliste d'investigation, Bob Woodward, dans un livre décrivant un président colérique, inculte, en permanence contourné par son équipe, qui tente d'éviter le pire. Vous devez faire davantage que retweeter des hashtags, vous devez voter, dit Obama, pour contrarier Donald Trump. Washington a condamné des actes «ignobles» visant Barack Obama et Clinton : «Ces actes terrifiants sont ignobles, leurs responsables devront répondre de leurs actes devant la justice». Le président américain est dénoncé pour sa politique extérieure. De nombreux pays ont dénoncé les décisions du président américain, dont celle du retrait de l'accord avec l'Iran, le litige avec l'Europe et la proclamation d'une guerre commerciale avec la Chine. Le président américain a tenté de cautionner le prince d'Arabie saoudite, pour le meurtre du journaliste opposant, Jamal Khashoggi. Il a été dénoncé par l'opinion publique, et a dû changer de politique en dénonçant le prince saoudien. Le président américain a peur que sa politique pro-prince saoudien, dans l'affaire du meurtre du journaliste, Jamal Khashoggi, lui fasse perdre les élections de novembre 2018. Le président a ordonné le retrait de Washington de nombre de conventions internationales, dont celles humanitaires.